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Analyse des pensées économiques de l’Imam Al-Askari (P)

Analyse des pensées économiques de l’Imam Al-Askari (P)

2025-01-22

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Analyse des pensées économiques de l’Imam Al-Askari (P)

Introduction

L’importance accordée par l’islam aux questions financières et économiques est incontestable.[1] C’est pour cette raison que le système économique islamique est bien coordonné, de sorte que s’il est applique dans l’ensemble du monde islamique et d’autre sociétés humaines, on assistera plus à la pauvreté et à l’indigence.[2]

Au sein des imams infaillibles, l’explications précise du système économique de l’islam apparait clairement dans le but de remédier à la pauvreté et diminuer le creuset entre les classe sociales.[3] C’est un plan stratégique qui d’une part rappelle au peuple et aux opérateurs économiques la nécessité de multiplier des efforts pour l’accroissement des activités économiques, l’élévation du système économique de l’islam et le développement économique,[4] et d’autre part sert d’obstacle à la convoitise, la cupidité et l’amour des biens du bas-monde comme but ultime.[5]

Après cette interprétation et à l’orée de la commémoration de l’anniversaire du décès de l’imam Hassan Al-Askari, l’analyse des pensées économiques de cet imam nous permet de présenter brièvement l’économie islamique dans un cadre théorique.[6]

Avant d’entrer dans le vif du sujet, nous donnons ci-dessous un aperçu sur la vie de l’Imam Hassan al Askari(P)

La naissance et le martyr

L’Imam Hassan al Askari est né le lundi 10 Rabi’II 232 et a vécu avec son père jusqu’à l’âge de 22ans. La mère de l’Imam s’appelle Haditha Khatoune, elle était une femme intelligente et sa pureté d’âme lui avait valu de mériter d’être la mère de la preuve de Dieu sur Terre.

La naissance de l’Imam fut à Médine, et il y passa ses premières années d’enfance et lorsque le calife Abbasides Mutawakkil convoqua son père à Samarra, il l’accompagna. L’Imam Hassan Al-Askari (a.s) passa la majeure partie de sa vie à Samarra, dans la maison où son père Imam Ali Al-Hadi (a.s) fût maintenu en résidence surveillée. Malgré cette surveillance rapprochée, il assuma depuis cette « prison » toutes ses responsabilités et ses devoirs. Il enseigna à ses adeptes le Qur’an et les véritables préceptes de l’Islam tels que le Prophète (saw) et ses Ahl-ul-Bayt (a.s) l’instruisaient. En fait, l’Imam Hassan Al-Askari (a.s) rédigea une exégèse (Tafseer) complète du Qur’an. Ce livre d’interprétation fût cité par de très nombreux savants, érudits, historiens et exégètes tels que Kulaini ou encore Saduq.

Il mourut empoisonné le vendredi 7 Rabi’I, 260, ses funérailles furent conduites par son fils l’Imam Al-Mahdi. Il fut inhumé près de son père à Sâmarrâ (Iraq).

Il était bien bâti physiquement et avait de beaux traits. Il ressemblait au Prophète (P) par son caractère. Il était l’homme le plus savant de son temps. On dit que le nombre de personnes qui bénéficièrent de ses lumières scientifiques atteignit dix huit milles. Parmi eux on peut noter le célèbre philosophe Al Kindi (le professeur d’Al Farabi) qui brûla un de ses manuscrits après avoir reçu les remarques de l’imam (P).

A cette époque, vingt-huit ans avaient passé de sa noble existence. La période de son Imamat fut environ six ans.[7]

Preuves de son imamat

Cheikh al-Mufîd écrit qu’al-Hasan b. Ali (l’Imam al-‘Askari) (a) devint le onzième Imam des chiites duodécimains, après le martyre de son père l’Imam al-Hâdî (a), et cela grâce à sa prééminence, et sa supériorité dans la science et dans la connaissance sur tous les autres hommes de son époque[8].

Dans un des récits rapportés de Ali b. ‘Umar an-Nawfalî à propos de l’Imam Hâdî (a) on lit :

« J’étais à côté de l’Imam al-Hâdî (a) dans la cour de sa maison lorsque son fils Muhammad Abû Ja’far passa devant nous. Je lui ai demandé :

Ce sera lui notre Imam après vous ? il répondit : non ! votre Imam après moi, sera al-Hasan »[9].

Vie à Samarrâ

L’Imam al-Hasan al-‘Askarî (a) est venu à Samarra à l’âge d’un an (233 H. / 847a.c) avec son père, et a vécu toute sa vie dans cet endroit.

Sa générosité

« Un jour j’attendais Abou Muhammad (p) (l’Imam Al-Askari). Lorsqu’il arriva à ma hauteur, je le conjurai de soulager ma détresse. Je jurai que je n’avais plus un dirham, et que je n’avais pas eu de petit-déjeuner ni de dîner. L’Imam me dit que je faisais un serment de parjure au nom d’Allah et me reprocha à bon droit d’avoir caché cent dinars dans le sol. Il ajouta qu’il ne me dit pas cela pour trouver une raison de ne rien me donner. Puis il donna l’ordre à son serviteur de me verser cent dinars. »

Cette histoire nous prouve sa grande générosité car même en sachant que l’homme ment, l’imam lui donna l’argent

Une autre histoire raconte qu’un homme ayant entendu parler de la générosité de l’Imam, alla le voir. Il avait besoin de cinq cent dirhams. L’Imam lui donna les cinq cent dirhams dont il avait besoin, ainsi que trois cents autres dirhams en plus.

Relations avec les chiites

L’Imam al-Hasan al-‘Askarî (a), durant ses années de sa vie à Samarra, à l’exception de quelques fois où on l’a mis en prison, fut comme tous les autres citadins ordinaires de cette ville. Les historiens pensent que si l’Imam avait été libre pour choisir son lieu de vie, il aurait choisi la Médine! Donc la ville de Samarra est considérée pour la plupart des chiites comme une terre d’exile pour lui qui était forcé par les califes abbassides à y vivre.

Sa présence dans cette ville, était toutefois surveillée et il était considéré comme un danger pour le gouvernement, du fait de son influence sur les musulmans. C’est pour cette raison qu’on avait demandé à l’Imam d’informer constamment le gouvernement abbasside de sa présence sur Samarra[10].

Il est rapporté également qu’il était contraint de se rendre au centre du gouvernement (dâr al-Khilâfa) tous les lundis et jeudis de chaque semaine. Certains ont interprété cette obligation comme un respect, d’autres plutôt comme un contrôle et une surveillance.

Du fait de ces surveillances intenses, il parait que l’Imam n’était pas libre dans ces relations avec les chiites et eux, ils ne pouvaient pas le voir facilement. Il est rapporté que ses adeptes et chiites se préparaient pour le voir sur son chemin où il se rendait auprès du calife, ou était contraint d’accompagner ce dernier[11].

Mais l’Imam était surtout en contact avec ses chiites par correspondance ; ses écrits existent dans diverses sources.

Toutes ces conditions avaient fait que certaines personnes jouer le rôle de l’intermédiaire entre l’Imam et ses adeptes, parmi lesquels il faut mentionner ‘Aqîd son servant très proche, celui qui l’a élevé des la naissance et qui envoyait ses lettres ; également Abu al-Adyân qui, lui aussi, était à son service et transmettait ses lettres[12].

Mais plus importants encore que ces deux personnes, c’est Uthman b. Sa’îd qui était le Bâb, le représentant officiel de l’Imam et l’intermédiaire entre lui et ses adeptes.

Ce fut lui-même qui, après le martyre de l’Imam al-‘Askarî (a), et le commencement de la période de l’Occultation mineure a joué le rôle du premier Bâb (ou Nâ’ib, Wakil, Safîr) de l’Imam Caché (a).

La vertu et la magnanimité

Cheikh Mofide a écrit : Après Abu al-Hassan Ali bin Muhammad (p), son fils Abu Muhammad Hassan bin Ali (p) accède à l’Imamat, car il collectionnait les vertus diverses. Par tout ce qu’il méritait d’être Imam et président de la société des croyants, comme la science, la vertu, la perfection, la sagesse, l’innocence, le courage, la générosité, les services abondants, il était supérieur à tout le monde. En plus, il était présenté par son père vénérable en tant qu’Imam.[13]

Hussein ibn Muhammad Ashâri, Muhammad bin Yahya et d’autres ont témoigné : Ahmad ibn Ubaïdallah Khaqân était responsable à Qom, de préserver les biens publics et de récolter les taxes ; il était l’ennemi d’Ahl al-Bayt.

Un jour, on parlait en sa présence des Alawites et leurs religions quand celui-ci a dit : Je n’ai rencontré à « Sar Man Raï » personne semblable à Hassan bin Ali bin Muhammad dans la grandeur de la conduite, la pudeur, la générosité, la gloire et la gravité parmi les hommes d’Ahl al-Bayt et Bani Hachem. Même les âgés, les grands, les chefs de l’armée et les ministres le préféraient à eux-mêmes.

Ahmad ibn Ubaïdallah a raconté : Un jour, mon père avait organisé une réunion et j’étais debout. Soudain, les gardes sont entrés pour dire : Abu Muhammad bin al-Ridha est à la porte de la maison. Mon père dit à la voix haute : Faites entrer. Je me suis étonné par la témérité des gardes d’avoir osé appeler un homme avec ses titres en présence de mon père car seuls le calife et son successeur avaient le droit d’être appelés par leur titre. Entra alors un jeune homme peu âgé et beau avec une certaine gravité et gloire. L’ayant vu, mon père se leva et s’approcha de lui de quelques pas pour l’accueillir. Je ne me suis pas rappelé qu’il fasse une chose pareille pour une autre personne. Il l’enlaça et embrassa son visage. Puis le fit assoir et assis lui-même en face de lui, se mit à lui parler. Pendant leur conversation, je l’ai entendu dire à plusieurs reprises : Que ma vie soit un sacrifice pour toi !

J’étais parfaitement surpris par la conduite de mon père. A ce moment, le gardien vint pour dire à mon père : Muwaffaq (Ahmad bin Mutawakil Abbasside) le calife demande l’autorisation d’y entrer. C’était coutumier chez mon père que quand Muwafaq allait entrer chez mon père, les gardiens et les chefs de guerre faisaient deux queues parallèles pour qu’il entre et qu’il sorte. Mon père dit alors aux gardiens d’emmener Abu Muhammad par derrière la queue pour que Muwafaq ne puisse le voir.

Muwafaq entra. Mon père fit les salutations avec lui et il sortit. J’ai demandé aux gardiens de mon père : Qui était cet homme que vous avez reçu ainsi et que mon père a tellement respecté ? Ils ont dit : C’est un Alawite qui s’appelle Hassan bin Ali et surnommé Ibn al-Ridha.

Ceci augmenta ma surprise. Puis mon père fit sa prière nocturne et se résigna pour accomplir ses devoirs administratifs. Je me suis approché de lui. Il me demanda : Ahmad ! As-tu besoin de quelque chose ? J’ai dit : Oui mon père ! Si vous me le permettez. Qui était cet homme venu au matin chez vous et pourquoi l’avez-vous tant vénéré ? Mon père me dit en qualité de réponse : Cet homme est Imam des apostats, Hassan ibn Ali, surnommé Ibn al-Ridha. Après un silence, il dit : Mon fils ! Si le califat est sorti des mains de Bani Abbas, il sera le seul digne d’être calife parmi les hommes de Bani Hachem car il est sans pareil dans la vertu, la chasteté, la bonne conduite et la maîtrise de ses émotions, les services et la bonne morale. Si tu avais connu son père, tu le trouverais un homme généreux et vertueux.

Ahmad dit : Furieux par le comportement de mon père, j’ai décidé de mener une enquête sur Ibn al-Ridha. J’ai parlé à ce propos avec Bani Hachem, les chefs de guerre, les notaires, les juges, les juristes et d’autres. Tout le monde le vénérait et le préférait aux autres. Ainsi, j’ai appris sa gloire et sa grandeur.[14]

Muhammad bin Ismaïl Alawi a dit : Abu Muhammad (p) fut emprisonné avec Ali bin Utamish qui était l’ennemi d’Ahl al-Bayt et la famille d’Abu Talib ; lui disant : Fais ceci et cela avec Abu Muhammad (p). Au bout de quelques jours, il fut devenu un partisan fervent d’Imam le vénérant et glorifiant son nom.[15]

Muhammad bin Ismaïl bin Ibrahim bin Moussa bin Jafar a raconté qu’un groupe des gens de Bani Abbas étaient allés chez Salih bin Wassif, le gardien de la prison où Abu Muhammad (p) était détenu pour lui dire : Sois dur avec Abu Muhammad dans sa détention. Il répond : Qu’est-ce que je dois faire ? J’ai choisi deux malfaiteurs pour sa cellule mais au bout de quelques jours, ils sont devenus des gens de haut rang, pratiquant la prière et les services religieux.

Il appela les deux gardiens et leur dit : Pourquoi n’êtes-vous pas durs envers cet homme ? Ils dirent : Qu’est-ce que nous pouvons dire à propos d’un homme qui jeûne tous les jours et qui passe toutes les nuits dans la prière ? Qui ne parle à personne et ne s’occupe que des devoir de sa foi ? Quand il nous regarde, nous tremblons dans un état d’esprit où nous sommes hors de nous. Ayant entendu ces choses, ils retournèrent désespérés.[16]

Abu Hachem Jafari a dit : J’ai écrit une lettre à Son Eminence Abu Muhammad (p) où je me suis plaint de la situation difficile de la prison. Il m’écrivit en réponse : Aujourd’hui, tu feras la prière du midi dans ta propre maison. Par hasard, je suis libéré le même jour et j’ai fait ma prière dans ma maison. J’avais aussi des difficultés matérielles dont je voulais parler dans ma lettre pour Son Eminence, mais ayant honte, je n’arrivais pas à le faire. Arrivé chez moi, j’ai reçu une somme de cent dinars envoyée par Son Eminence qui dans une lettre, il m’avait écrit : Si tu as un besoin, demande-le à moi et n’aies pas honte pour que Dieu enlève ton besoin.[17]

Cette parole d’Abu Muhammad (p) adressée un jour à sa mère a été transmise par Muhammad bin Abi Dhaâfran : Il m’arrivera à l’an 260, des difficultés très dures et je crains qu’un désastre soit à l’affût. Troublée par ces nouvelles malheureuses, j’ai pleuré. Mais il dit : Il n’y a aucune issue. Ceci arrivera. Ne sois point impatiente et ne pleure pas.

Au mois de Safar de l’an 260 de l’hégire, Um Muhammad (p) est atteinte d’une certaine trouble. Elle sortait de temps en temps de la Médine à la recherche des nouvelles. Enfin, elle apprit que Mutamîd le calife avait emprisonné Imam et son frère Jafar. A travers Ali bin Jarir le gardien de la prison, Mutamîd prenait les nouvelles sur l’état de Son Eminence et la réponse d’Ali fut toujours la même : Il s’occupe en permanence des services ; jeûnant pendant les jours et faisant la prière durant les nuits. Un jour, il demanda au gardien sur Son Eminence et reçut la même chose. Puis il dit : Vas le libérer tout de suite et lui saluant de ma part, dis-le de retourner à sa maison.

Le gardien poursuit : Quand je suis arrivé à la porte de la prison, j’ai constaté qu’un âne était là-bas pour servir du moyen de transport. Je suis entré dans la prison. Son Eminence portait ses chaussures et son vêtement et il était prêt à partir.

Dès qu’il m’a vu, il se leva. Je lui annonçai sur sa libération.

Il sortit de la prison et monta à l’âne sans partir. J’ai demandé : Pourquoi vous ne partez pas ? Il dit : Je ne pars pas avant que mon frère Jafar ne soit libéré. Vas dire à Mutamîd : Moi et Jafar, nous sommes sortis d’une même maison et si nous ne retournons pas ensemble, il y aura des problèmes. Le gardien de la prison transmit le message de Son Eminence à Mutamîd et celui-ci répondit : Je libère Jafar aussi pour vous ; quoique je l’aie emprisonné pour avoir commis un crime vous atteignant et son âme. Il libéra Jafar aussi et ils sont de retour vers la maison.[18]

Il a été transmis que Bahlul, avait rencontré Imam Hassan Askari (p) dans son enfance, pleurant. Bahlul croyait qu’il pleurait car il n’avait pas de jouet. Il s’approcha de lui et dit : Ne pleure pas ! Je t’achèterai des jouets. Son Eminence répondit ! O Abruti ! Nous n’avons pas été créés pour jouer. Bahlul dit : Pourquoi donc sommes-nous créés ? Il dit : Pour le savoir et le service. Bahlul demande encore : Pourquoi ? Et Imam lui récita ce verset coranique : Pensiez-vous que Nous vous avions créés sans but et que vous ne seriez pas ramenés vers Nous ? Les Croyants 23 : 115. Puis Bahlul lui demanda une oraison. Son Eminence récita des poèmes en retour et s’évanouit. Après qu’il ait repris ses sens, Bahlul lui dit : Mais tu n’es qu’un enfant sans aucun devoir, de quoi as-tu peur ? Il dit : J’ai vu ma mère qui alluma les grands morceaux de bois avec des petits morceaux et j’ai eu peur d’être le petit morceau du feu d’enfer.[19]

Muhammad bin Ali bin Ibrahim bin Moussa bin Jafar  a raconté : La vie fut dure pour nous et mon père me dit : Allons vers cet homme (Abu Muhammad S.L.) car j’ai entendu parler de sa générosité. J’ai demandé à mon père : Tu le connais ? Il dit : Je ne le connais pas et je ne l’ai jamais vu.

Nous sommes mis en route, en compagnie de mon père, vers Son Eminence. Chemin faisant, mon père me dit : J’ai besoin de cinquante drachmes : Deux cents drachmes pour les vêtements, deux cents pour payer ma dette et cent drachmes pour les frais de la vie. Je me suis dit : Si seulement il me prête trois cents drachmes : Cent drachmes pour acheter un âne, cent drachmes pour les frais de la vie et cent drachmes pour les vêtements. Et ensuite, je pars pour Jabal.

Muhammad poursuit : Dès que nous sommes arrivés, un servant sortit et annonça : Qu’Ali bin Ibrahim et son fils Muhammad entrent.

Nous sommes entrés chez Son Eminence et nous l’avons salué et il dit à mon père : O Ali ! Pourquoi n’es-tu pas venu chez nous plus tôt ? Mon père répondit : J’avais honte de me présenter chez vous dans un pareil état.

Au moment de sortir, le serviteur de Son Eminence rendit un sachet à mon père, disant : Voici cinq cents drachmes dedans : Deux cents pour les vêtements, deux cents pour payer la dette, cent pour les frais de la vie. Puis il me donna un sachet pour dire : Il y a trois cents drachmes dans ceci : cent drachmes pour acheter un âne et deux cents pour les frais de la vie. Ne vas pas à Jabal mais vas à Souraâ.

Muhammad changea d’avis et au lieu d’aller à Jabal, il partit pour Souraâ où il se maria. Après un temps, une somme de mille dinars lui fut envoyée de la part d’Imam Hassan Askari (p).[20]
La science d’Imam

Comme ses ancêtres vénérables, Imam Hassan Askari (p) maîtrisait tous les savoirs de la religion et de la jurisprudence islamique. Il avait toutes les ressources des savoirs religieux et de l’Imamat à sa disposition et il était accordé de l’innocence par la Divinité. Il considérait son devoir de diffuser les sciences de la religion et les conserver, sans vouloir se débarrasser de cette responsabilité.

Bien sûr, les Imams n’ont pas vécu dans des situations identiques. Afin d’accomplir les tâches de l’Imamat, y compris celle de la diffusion des savoirs, chacun d’eux a agi selon ses conditions. Malheureusement, les savoirs nous arrivant d’Imam Hassan Askari (p) ne sont pas aussi abondants que ceux de ses ancêtres et en particulier, d’Imam Muhammad Baqir et Imam Sadiq (p).

Pour expliquer ce fait, nous pouvons donner deux raisons principales :

  1. A)    Il vécut sa vie à « Sar Man Raï » dans une région habitée par les militaires et des agents secrets des califes contemporains le surveillaient. En effet, ses rencontres et ses transmissions d’idées étaient grandement limités et par conséquent, ses hadiths ne sont pas du nombre de ses ancêtres.

Pourtant, il existe des hadiths divers couvrant un vaste champ de questions concernant le monothéisme, la résurrection, l’Imamat, la morale, les oraisons, les écoles différentes de la jurisprudence, contenus dans les livres d’hadith.

  1. B)    Il est probable qu’un grand nombre d’hadiths de Son Eminence et d’autres Imams ont été perdus dans le temps et qui ne sont pas accessibles. Pendant une période assez courte de six ans seulement, Son Eminence put élever d’abondants de disciples et de conteurs d’hadiths dont les noms ont été enregistrés dans les registres concernant.[21]

Analyse des pensées économiques d’Imam Hassan Al-Askari (a.s) selon son éminence. [22].

Répartition inégale des richesses et aggravation de la pauvreté et le fossé entre les classes sociales

La pauvreté et l’inégalité dans la répartition des richesses demeurent des problèmes qui ont miné les sociétés humaines tout au long de l’histoire et continuent d’ailleurs à gangrener les nations jusqu’au aujourd’hui. Au cours de l’histoire les richesses du monde n’ont pas été équitablement réparties.[23]

Cette crise remonte au moment où les pays développés ont mis la justice de côté pour faire valoir un progrès et un développement dépourvu de règles humaines. Raison pour laquelle d’énormes richesses sont concentrées entre les mains d’une infime minorité et d’un groupe particulier,[24] de sorte qu’on constate clairement un grand écart entre les classes sociales, parce que la thésaurisation des richesse, la cupidité et la convoitise sont des choses que les plus richesses n’abandonnent pas aussi facilement.[25]

Ainsi, pour amasser et accumuler les richesses, les Etats occidentaux font taire la moindre quête de justice et emploient en cas de besoin les moyens militaires pour combattre les pauvres et ceux qui luttent pour la justice et l’égalité, tout cela pour accroître l’économie des cartels et des trusts au détriment des masses populaires.[26]

Cette tragédie universelle continue, pourtant l’islam a combiné la morale à l’économie et à travers les interdiction et les obligations morales sur le plan économiques, il a pratiquement fermé les portes de la production inégale des richesses qui engendre la répartition inéquitable des biens, afin de favoriser la juste distribution des biens et richesses entre les classes. [27] Ainsi, les besoins élémentaires de chaque individu tels que l’alimentation, l’habillement, le logement, l’instruction et la santé soient garantis.[28]

Les hadiths et les textes rapportés estiment que les indicatifs d’une société islamique convenable se manifestent par l’éradication et la disparition de la pauvreté dans une société,[29] une chose qui n’est possible que si les richesses sont équitablement reparties et les hommes éduqués aux vertus sublimes.[30]

Il n’y a aucun doute que cette conviction et cette aspiration ne sont pas juste une déclaration creuse, un slogan, une parole sensationnelle ou un poème. Il s’agit en réalité du message des hadiths qui décèlent les problèmes.[31] Il est rapporté de l’imam Hassan al-Askari (a.s) :

« أغنياءهم يسرقون زاد الفقراء »

« Leurs richesses dérobent les provisions des pauvres »[32],[33]

De ce hadith on retient que la présence des pauvres et des indigents dans une société découle des injustices instaurées par les riches de cette société.[34] Puisque la concentration des richesses entre les mains des nantis est généralement accompagnée d’exactions et d’injustice à l’égard des pauvres et des indigents.[35]

Outre, l’hostilité et la rigoureuse lutte de l’islam contre la pauvreté – qui apparaît dans le hadith d’imam al-Askari – reposent sur le rejet de la thésaurisation des richesses. De la même manière que l’islam lutte contre la pauvreté, il condamne également la conception de la richesse en tant qu’une fin. Mais, si la richesse est considérée comme un moyen, l’islam apprécie et respecte cette quête, c’est-à-dire, une richesse acquise sainement grâce aux services rendus à la société (production, distribution, prestation de service).[36]

Il faut rappeler que malgré l’air de suffisance et la dissimulation des besoins que les pauvres et les indigents devraient afficher face aux riches, il n’y a aucune contradiction avec les efforts quel es riches sont appeler à fournir pour identifier au sein de la société les personnes réellement dans le besoin et combler leurs désirs. Un riche croyant doit chercher à connaitre les gens qui sont dans le besoin pour le satisfaire en tout respect et dignité.[37]

Par ailleurs beaucoup de programmes et de planifications tels que le Khoms, la Zakat, les dons impératifs, les donations, les actions caritatives en vogue dans la culture islamique grâce à l’esprit de préférence, l’honnêteté, l’altruisme, la solidarité, représentent des mécanismes de distribution des richesses mise en place par l’islam pour l’équité économique sociale et la diminution des différences entre les classes sociales.[38]

Interdiction du gaspillage et recommandation pour l’amélioration du model de consommation.

Le contrôle islamique conforme sur la consommation repose sur le respect du principe de l’interdiction du gaspillage.[39] L’islam ne permet pas aux membres de la société de gaspiller les biens et richesses. Raison pour laquelle le principe de « Dieu est le propriétaire » leur impose d’orienter leurs biens dans des voies correctes et ordonnées par Dieu.[40]. Ainsi, les détenteurs de richesses n’ont de choix que de toujours orienter le surplus de leurs revenus vers le développement des activités économique, c’est-à-dire mettre obligatoirement cela au service du travail car le résultat direct sera mis à la disposition de la société et du peuple et l’unique effort qui repose sur les épaules de leurs détenteurs n’est rien d’autre que sa conservation et sa gestion.[41]

D’un autre côté, nous constatons que le capitalisme encourage beaucoup la culture de la consommation à travers de vastes publicités, tout cela pour s’attirer plus de revenus, alors que l’islam interdit le gaspillage.[42]

Gaspiller signifie consommer de manière irréfléchie et sans modération et sans constater de diminution apparente. Par exemple, préparer beaucoup de nourriture chère pour quelques personnes en dépensant le prix qui pouvait servir à nourrir des dizaines de personnes.[43]

Sans aucun doute, s’il faut battre le tambour de la consommation sur la base de la culture de n’économie de marché et faire régner absolument les désirs et les penchants de l’homme, les productions d’un pays ne pourront même pas satisfaire les appétits insatiables même d’un groupe, combien de fois toutes les personnes de la société. Voilà pourquoi il faut intervenir pour interdit le gaspillage afin de contrôler et orienter la consommation et maintenir l’équilibre entre la consommation et la production.[44]

Dons, « le gaspillage » dans la vie des hommes et des croyants en particulier est considérée comme une contre-valeur et du point de vue de la religion il fait partie des interdictions. Cela a toujours été prohibé et la logique de la religion et de la raison saine le blâment.[45]

Tellement le gaspillage est condamné qu’il est considéré dans les traditions comme « un acte de Satan » ; En effet, dans la rayonnante parole dans laquelle imam Haasan al Askari s’adresse à l’un de ses amis il déclare au sujet du gaspillage :

« وعليك بالاقتصاد وإيّاك والإسراف فإنّه من فعل الشيطنة »

« Je te recommande d’être économe et évite le gaspillage car le gaspillage est un acte de satan »[46],[47]

Si on médite un peu la parole de l’imam on va réaliser que le gaspillage est une forme d’ingratitude de la même manière que Satan s’est montré ingrat vis-à-vis des bienfaits de Dieu. En versant et en dilapidant les biens, les gaspilleurs se montrent ingrats avec les richesses divines ; Or, l’un des principes de l’économie dans le monde d’aujourd’hui qui encourage de diverses manières la consommation exagérée allant même par s’entourer des objets et accessoires inutiles ou peu utile.[48]

Cupidité ou suffisance

La suffisance est le contraire de la cupidité et on peut comprendre le sens de l’un en le confrontant à l’autre. On dit qu’un homme qu’il est cupide lorsqu’il a suffisamment et proportionnellement les biens susceptibles de satisfaire ses besoins matériels, mais son esprit nage encore dans la pauvreté et a famine. Ainsi sans aucune raison il est en perpétuelle quête de thésaurisation maximale de biens, d’exclusivité stupide et même de l’accaparement de la part et du droit des autres.[49]

Le cupide arrive parfois à un niveau critique de l’avarice au point de sacrifier tout son sommeil, son repos y compris sa morale et sa foi pour amasser plus de richesses possibles par n’importe quelle voie.[50] Et ce même s’il faut ignorer les normes islamiques, les us et coutumes et le droit des autres. Cela est désigné dans les traditions par « ivresse de la richesse »[51] Ainsi d’une coté l’homme se tourne vers le gaspillage et l’opulence et de l’autre il se montre avare et n’arrive pas à s’acquitter les droits financiers obligatoires.[52]

Par ailleurs, on dit de quelqu’un qu’il se suffit lorsque règne une harmonie entre son corps et son âme. Il n’affiche pas une cupidité sans raison, il ne s’en prend pas aux droits des autres, il fait preuve de modération dans la quête de bien et l’acquisition d richesse. C’est-à-dire dans la recherche des biens et du pain quotidien, il ne viole pas les normes et n’abandonne pas les obligations religieuses.[53]

Malheureusement, certains accordent tellement d’importance aux richesses qu’ils pensent que les biens matériels résolvent tous les problèmes au point de ne faire aucune différence entre bien licite et bien illicite.[54]

De l’autre côté on a un groupe qui n’accorde pas la plus petite valeur aux biens et aux richesses qu’ils jugent nuisibles à la foi et au rapprochement vers Dieu.[55]

Face à ces deux idées extrêmes et exagérées, le saint coran et les traditions islamiques montrent que les biens et les richesses sont appréciables tant qu’ils sont pris comme un « moyen » et non un « but ». Une richesse qui n’emprisonne pas l’être humain mais qui fait de lui un être noble et des biens acquis licitement et dépensés dans la voie de l’agrément de Dieu.[56]

Ainsi, on comprend bien le sens de la suffisance, c’est-à-dire la modération dans la vie et l’éloignement de la cupidité. En clair, l’homme ne doit pas se montrer gaspilleur et dépensier, il ne doit non plus se montrer austère et chiche.[57]

Nous lisons dans un hadith d’imam Hassan Askari à ce sujet :

« للاقتصاد مقداراً فَانْ زاد عليه فهوبُخْل »[58]

« L’économie se caractérise par une limite et une mesure. En cas de surplus ou d’exagération on nage dans la cupidité »[59] Il faut ne faut descendre en dessous de la suffisance car aller en dessous aboutit à l’avarice.[60]

La combinaison de ces vices moraux avec les problèmes économiques représente l’une des causes de la pauvreté dans le tiers-monde et de l’augmentation des différences entre les nations sous développées et les nations capitalistes.[61]

Or, le coran condamne l’avarice dans le don et les dépenses :

« هَا أَنْتُمْ هَؤُلَاءِ تُدْعَوْنَ لِتُنفِقُوا فِى سَبِيلِ اللَّهِ فَمِنْكُمْ مَّنْ يَبْخَلُ وَمَنْ يَبْخَلْ فَإِنَّمَا يَبْخَلُ عَنْ نَّفْسِهِ »[62]

« Vous êtes le groupe que lorsqu’on vous invite à faire généreusement don pour la cause de Dieu certains d’entre vous se montrent chiches. Quiconque se montre avare le fait à son détriment »[63]

Il n’y a aucun doute que l’avarice est mauvaise car elle suscite le mépris vis-à-vis de l’avare. Les gens de près ou de loin prennent leur distance de cette personne. Les avares imposent l’austérité non justifiée à leurs femmes et leurs enfants au point qu’ils souhaitent sa mort. C’est une honte. A cause de l’attachement irrationnel aux biens et aux richesses, l’avare parait faible et incapable du point de vue pensée sociale. Et c’est aussi une chose honteuse.[64]

La limite de la modération dans les attributs de l’être humain

La générosité est la limite entre la modération, l’avarice et le gaspillage. Comme le dit bien le saint coran s’adressant au noble prophète :

« وَلا تَجْعَلْ يَدَكَ مَغْلُولَةً إِلى عُنُقِكَ وَلا تَبْسُطْها كُلَّ الْبَسْطِ فَتَقْعُدَ مَلُوماً مَحْسُوراً »[65]

«N’attache jamais tes mains autour du cou (n’abandonne pas le don généreux) et n’ouvre non plus exagérément les mains pour ne pas subir de blâme »[66]

Ce verset est une expression métaphorique qui indique qu’il faut avoir une main généreuse et ne pas être aussi avare comme si les mains étaient attachées au cou sans aucune possibilité d’aider les autres. D’un autre coté il ne faut pas aussi être exagérément généreux, cela peut entrainer des déficits et qu’on se retrouve blâmer et séparer du peuple.[67]

Imam Hassan Askari ajoute :

« إنَّ لِلسَّخاءِ مِقدارا فَإن زادَ عَلَیهِ فَهُوَ سَرَفٌ »[68]

« Le généreux a une limite, s’il la dépasse il se retrouve dans le gaspillage »[69]

La déclaration de l’imam al Askari recommande la modération dans la générosité et la nécessite d’éviter toute forme d’exagération. Telle est la réalité de l’attribut de celui qui est généreux.[70]

A l’image des autres bons actes de l’être humain, la générosité a une limite, si elle est dépassée le résultat sera plutôt négatif. En effet, le généreux ne doit pas perturber la dignité et la vie de ceux qui sont sous sa responsabilité.[71]

Si on exagère dans la générosité, et que toutes les forces et les capacités de l’homme sont investies dans ce sens, il est tout à fait normal qu’on se retrouve incapable de continuer les activités ou coordonner sa vie. On se retrouvera dépouillé, plongé dans l’affliction et cela bien évidemment conduit à la rupture des relations avec les gens.[72]

L’excès de générosité empêche l’homme de continuer à mener les activités indispensables à la vie. Il laisse facilement la voie libre aux autres pour qu’ils le blâment.[73] [74] Raison pour laquelle il ne faut pas oublier l’ordre de respecter la modération là où l’excès de générosité entraine de sérieuse perturbations dans la vie de l’homme. Et comme on le dit il se retrouve dans les rangs des blâmés.[75]

Le sens du sacrifice ne doit pas perturber la vie des enfants ou imposer une pression sur la famille. Et si aucun de ces cas n’arrive, alors le sens du sacrifice représente l’un des meilleur moyen.[76]

Mise à part cela, l’observation de la modération est une règle générale et le sens du sacrifice est une règle particulière qui repose sur un cas bien déterminer, raison pour laquelle il n’existe pas contradiction entre les feux jugement.[77]

Certes, beaucoup de gens ne font pas trop de dons généreux. Alors, ils n’ont pas vraiment besoin de conseil dans ce sens. Mais, ils sont pris au piège de l’avarice et du refus de faire don. Leur cœur et leurs mains vibrent quand ils donnent un peu. Selon ce hadith d’imam al Askari, l’islam n’encourage ni l’avarice, ni l’exagération dans le don. Il faut respecter le juste milieu.[78]

Conclusion : qui sont les vrais chiites ?

Prétendre être chiites est très facile au point de s’imaginer qu’à travers les prières et les invocations nous pouvons nous faire passer pour des chiites. Certes, les prières et les invocations ont de la valeur mais être chiite est différence de tout cela. Cela implique les sacrifices, la connaissance et la piété.[79]

Imam Hassan al Askari déclare à ce sujet :

« Nos chiites sont ceux qui suivent nos traditions, respectent tous nos commandements et nos interdictions, ceux-là sont réellement nos chiites. Ne sont pas des nôtres ceux qui délaissent les obligations décrétées pas Dieu »[80]

Cette déclaration d’imam Hassan Askar à ceux qui croient que la simple prétention d’appartenance aux chiisme ou exprimer son amour pour la famille du prophète confère déjà à quelqu’un un grand statut et une pace spéciale auprès de Dieu. En fait, l’islam est fondé sur les actions et les vrais chiites sont ceux qui marchent selon un programme d’action, plus particulièrement les actions et comportements économiques. Leur comportement économique doit être calqué la conduite économique des imams infaillibles. Chiisme ou « tasha’you’ » vient de « Moushâya’a » qui veut dire « lever les pas les uns derrière les autres ». Donc, les vrais chiites de la famille du prophète sont ceux qui marchent sur leurs traces.[81]

Notes:

1-Les lignes de l’économie islamique ; p ;100

2-Dâ’iratou ma’arif Fiqh moqârine, vol.2, p.305

3-Les lignes de l’économie islamique, p.100

4-Dâ’iratou ma’arif Fiqh moqârine, vol.2, p.381

5-Message de l’imam Amir al mou’minine, vol.5, p.308

6-Dâ’iratou ma’arif Fiqh moqârine, vol.2, p.349

7-Manaqib Al Abi Talib, V4, P434.

8-Cheikh al-Mufid, al-Irshâd, p 295

9-Kulayni, al-Kâfi, vol.1, p.324

10-Cheikh at-Tûsî, al-Ghayba, p 19

11-Cheikh al-Mufîd, al-Irshâd, p 387

12-Cheikh as-Sadûq, Kamâl ad-Din, p 475

13-Al-Irshad, V2, P314.

14-Idem, P318.

15-Idem, P319.

16-Idem, P313.

17-Idem, P321.

18-Nour al-Abthar, P183 et Al-Thawa’ïq al-Muharraqah, V1, 207.

19-Idem, P329.

20-Idem, P334.

21-Idem, P330.

22-Elaboré et rédigé par l’équipe éditorialiste du site web de son éminence grand Ayatollah Makarem Shirazi

23-Dâ’iratou ma’arif Fiqh moqârine, vol.2, p.396

24-Bihar al anwar, vol.53, p. 392 hadith 66, baab 3

25-Dâ’iratou ma’arif Fiqh moqârine, vol.2, p.399

26-Ibid, p.382

27-Apparition des confessions, p.132

28-Ibid, p.133

29-Moustadrak al wasaa’il, vol.11, p.371, hadith 13293

30-Dâ’iratou ma’arif Fiqh moqârine, vol.2, p.164

31-La morale islamique dans NAhjoul balâgha, discours Mouttaqiine, vol.3, p.162

32-Anwaroul hidaayah, ensemble d’essais sur la morale, p.282

33-Ibid

34-ibid

35-La morale islamique dans NAhjoul balâgha, discours Mouttaqiine, vol., p.168

36-Bihar al anwar, vol.69, p. 407, Mizaanoul hikmah, vol.8, p.138

37-La morale islamique dans NAhjoul balâgha, discours Mouttaqiine, vol.2, p.169

38-Ibid

39-Dâ’iratou ma’arif Fiqh moqârine, vol.2, p.384

40-Sourate Mohammad: 38

41-Traduction du saint Coran p. 510

42-Message de l’imam Amir al mou’minine, vol.12, p.38

43-Sourate al israa : 29

44-Message de l’imam Amir al mou’minine, vol.12, p.420

45-Anwaroul hidaayah, ensemble d’essais sur la morale islamique, p.86

46-Biharoul anwar, vol.75, p. 317

47-La morale dans le coran, vol.2, p.391

48-Ibid

49-Anwaroul hidaayah, ensemble d’essais sur la morale islamique, p.86

50-Ibid

51-Sourate al israa : 29, Tafsir Nemouneh vol.12, p.109

52-Terminologie dasn tafisir Nemouneh, p.552

53-Tafsir Nemouneh, vol.12, p.98

54-Ibid

55-Ibid

56-Il t’interroge (ensemble des questions posées au noble prophète sur le saint Coran)

57-Mashqaat hidayah, pa.42

58-Ibid

59-Cent cinquante leçons de la vie, p.86

60- Extrait de tafsir Nemouneh, vol ;1 ; p. 374

61-Paya-me imam Ali, vol.14, p.645

62- Dâ’iratou ma’arif Fiqh moqârine, vol.2, p. 158

63-Ibid, p.257

64-Paya-me imam Ali, vol.15, p.151

65-Koliyyat mafâtih novin, p.613

66-Belle paraboles du saint Coran, vol.1, p.93

67-Dâ’iratou ma’arif Fiqh moqârine, vol.2, p. 231

68-Ibid

69-Ibid

70-Il t’interroge, collection de questions sur le coran adressées au noble prophète, p. 182

71-Dâ’iratou ma’arif Fiqh moqârine, vol.2, p. 338

72-Belles parabole du saint Coran, vol.1, p. 103

73-Le Coran et le dernier prophète, analyse argumenté et détaillé de la grandeur et du miracle du saint Coran sous différents aspects, p.274

74-Belles paraboles du saint Coran, vol.1, p. 104

75-Moustadrak al wasâ’il, vol.11, p. 380, hadith 13308

76-Dâ’iratou ma’arif Fiqh moqârine, vol.2, p. 339

77-Paya-me imam Ali, vol.14, p.647

78-Dâ’iratou ma’arif Fiqh moqârine, vol.2, p. 132

79-Ibid, vol.2, p. 189

80-Ibid, p. 487

81-Ibid, p. 339

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