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Quatre Sha’bân la naissance d’Abbas b. Ali b. Abi Talib (p)
4 du mois de sha’ban l’anniversaire de la naissance d’abu al-Fadhil al-Abbas(p)
Généalogie
Al-Abbas b. Ali (a), né en 26 H (647 C) – décédé en martyre 61 H (681 C), surnommé Abu al-Fadl et connu sous le titre de Qamar Banî Hâshim, la lune de Banu Hashim).
Al-Abbas, fut le fils de Ali b. Abî Talib (a) et de Fatima, la fille de Hizâm b. Khâlid. Sa mère, Fatima fut mariée à Ali b. Abî Talib (a), après le martyre de Fatima az-Zahra (a). On la surnomma Umm al-Banîn, car elle eut quatre enfants, dont l’aîné était Abu al-Fadl al-Abbas.[1]
Le nom d’abu al-Fadhil al-Abbas a été fortement lié à la cause d’Achoura. Nous ne pouvons pas imaginer que le nom de l’Imam Hussein soit mentionné sans que ne le soit celui d’al-Abbas. Son sacrifice et son altruisme ont largement marqué notre histoire.
Même sa personnalité a pris un écho chez les Imams infaillibles (as). Ils ont largement, et sans exception, honoré cette personnalité. Il faut donc bien étudier sa biographie pour en découvrir toutes les dimensions et les secrets.
Cette grande valeur que l’Imam al-Abbas a acquise auprès des imams infaillibles montre, de loin ainsi que de près, la gloire qu’il a gagné le jour d’Achoura. Son nom a été lié à celui de l’Imam al-Hussain (as), jusqu’à ce que les orateurs du Minbar aient dédié le septième jour du mois de Muharram pour se souvenir de son noble martyr.
Depuis son enfance, abu al-Fadhil se rendit compte qu’une grande mission l’attendrait, et que sa vie n’équivaut à rien à côté de celle de son frère.
L’Imam al-Abbas fut éduqué et grandit sous les grands soins de son père et de ses frères. Il hérita, de son père, toutes les nobles valeurs, avec à la tête de celles-ci le courage. En effet, lorsque l’Imam Ali (as) voulut se marier après le martyr de Fatima al-Zahra (as), il chercha une femme descendante d’une tribu connue pour son courage. Soutenir l’Imam al-Hussain (as) fut la seule raison à laquelle l’Imam Ali (as) pensa lorsqu’il se rendit chez Akeel, son frère, qui était érudit dans la généalogie arabe.
Essayons de nous imaginer de quelle manière serait éduqué celui qui naîtra au sein de la maison de la Prophétie et de l’Imamat ? Quelles valeurs abu al-Fadhil (as) acquerraient ?
Enfance
Al-Abbas vécut auprès de son père, Ali b. Abî Talib (a) et de ses deux frères al-Hasan (a) et al-Husayn (a), où il apprit de leurs sciences et acquit leur connaissance, et s’était une personne dotée de facultés intellectuelles très développées et avait des aptitudes individuelles à réfléchir et à comprendre.
L’Imam Ali (a) dit :
« إنّ ولدي العبّاس زق العلم زقاً »
« Certes, mon fils, al-Abbas, est nourri de connaissances comme un oisillon, nourri par un oiseau. » [2]
Au moment du martyre de l’Imam Ali (a), il eut 14 ans. Pendant ces années, il était toujours et dans toutes les conditions avec son père.[3] En l’an 37 de l’Hégire, il participa à la bataille de Siffîn[4] et combattit avec courage. Il y a des rapports sur sa bravoure dans cette bataille.[5]
Un jour, Umm al-Banîn (la mère d’al-Abbas) vit le Commandeur des croyants (a) faisant asseoir Abu al-Fadl sur ses genoux, puis il retroussa ses manches et embrassa ses bras tout en pleurant.
Voyant cela, Umm al-Banîn fut surprise de ce geste. Alors, il lui expliqua ce qui allait lui arriver, lors de la bataille de Karbala.
Lorsque ses deux bras seront coupés dans l’assistance et la défense de son frère, al-Husayn (a). Umm al-Banîn se mit à pleurer avec ceux qui étaient dans la maison.
Mais, l’Imam Ali (a) aussi vite lui annonça la bonne nouvelle que celui-ci aura une place d’honneur auprès de Dieu, Tout-Puissant, et que Dieu lui donnera deux ailes à la place de ses deux bras perdus dans la bataille, à l’aide desquels, il volera avec les anges, tout comme Ja’far b. Abî Talib.
Jeunesse
Ali b. Abî Talib (a) fit tout pour éduquer son fils, al-Abbas, avec les hauts et nobles principes islamiques, ce fut pour cette raison que ce dernier, ce dernier accompagna son père durant quatorze années qu’ils vécurent ensemble. Il participa même à la bataille de Siffîn, en 37 H, malgré son jeune âge.
Héroïsme et le courage d’al-Abbas b. Ali (a)
Lorsque Muawiya descendit l’Euphrate avec son armée, au cours de la bataille de Siffîn, et il s’en accapara, il ordonna à Abu al-A’war as-Sulamî d’interdire l’accès à quiconque voulant prendre de l’eau. Le Commandeur des croyants (a) envoya Sa’sa’at b. Sawhân, auprès de Muawiya, lui demandant d’autoriser l’accès à l’eau, mais ce dernier refusa.
Alors, l’Imam Ali (a) ordonna de combattre l’ennemi et envoya quelques bataillons de son arm (dont : l’Imam al-Hasan (a), l’Imam al-Husayn (a) et al-Abbas b. Ali (a)), pour ouvrir l’accès à l’eau qui combattirent avec courage jusqu’à ce que l’accès à l’eau, ait été en leur possession.
Ansi, il est dit que, lors de la bataille de Siffîn, un jeune guerrier de dix-sept ans, sortit des rangs de l’armée du Commandeur des croyants (a) dissimulant son visage, laissant transparaître un grand courage en demandant de se battre en duel avec les ennemis.
Au moment, où la plupart d’entre eux n’avançaient pas, Muawiya demanda à Abu ash-Sha’thâ’ d’affronter le jeune guerrier. Ce dernier dit : « chez les gens de Châm, j’équivaux à mille chevaliers, je me contenterai de lui envoyer un de mes sept fils ». Chaque fois que, l’un des fils affronté le jeune guerrier, il trouva la mort, ce qui n’a pas plu leur père, Abu ash-Sha’thâ et le facha. Alors, il l’affronta lui-même, ce qui n’était pas de bon augure, pour lui. Car, il se fit aussitôt tuer, par le jeune guerrier qui mit fin au duel, car personne n’osa l’affronter après ça.
Les compagnons de l’Imam Ali (a) furent surpris de ce courage et de cet héroïsme que l’on ne trouvait que chez les Hachémites, car, ils ne reconnaissaient pas ce guerrier masqué. Lorsqu’il regagna les rangs, l’Imam Ali (a) souleva l’écharpe de son visage, c’était son fils Abu al-Fadl al-Abbas.
Femme et ses enfants
On ne connaît qu’une seule femme à al-Abbas b. Ali qui s’appelle Lubâba, la fille de ‘Ubayd Allah b. al-Abbas b. Abd al-Muttalib. Lubâba donna à al-Abbas, al-Fadl et ‘Ubayd Allah.
Certains firent allusion aux autres enfants pour lui, à savoir : al-Hasan, al-Qâsim, Muhammad et une fille. Il est dit qu’au jour de Achoura, al-Qâsim et Muhammad, moururent en martyre, après le martyre de leur père.[6]
Les spécialistes de généalogie sont unanimes sur le fait que la descendance d’al-Abbas b. Ali (a) est uniquement de ‘Ubayd Allah, qui à son tour eut deux enfants, Abd Allah et al-Hasan. Ce dernier, vécut 67 ans et eut cinq enfants : al-Fadl, Hamza, Ibrâhîm, al-Abbas et ‘Ubayd Allah.
Il (‘Ubayd Allah ) et ses enfants, tous étaient considérés comme des personnages nobles et intègres.
Evénement de Karbala
Un jour, Zaynab(as) demanda à son père (as) : « Pourquoi, Ô mon père, chaque fois que je mentionne ce nom, mon cœur s’attache à lui fortement ?. Il lui répondit : « Il est celui qui assumera ta protection lorsque tu sortiras depuis Médine jusqu’à Karbala ». Elle lui dit : « Ô mon père, je le quitterai ou bien c’est lui qui me quittera ? ». Il lui répondit : « non, c’est toi qui le quittera, allongé sur la Terre de Karbala ».
Même avant l’arrivée du jour d’Achoura, il montra plusieurs scènes de courage.
Depuis le début du soulèvement de l’Imam al-Husayn (a), de Médine à La Mecque et de là à Karbala, Al-Abbas (a) accompagna et soutint son frère, l’Imam al-Husayn (a).
Saqqâ (porteur d’eau)
Le septième jour du Muharram, l’Imam al-Husayn (a) et ses compagnons furent encerclés par l’armée d’Ibn Zîyâd. Ils leur coupèrent tout accès à l’eau et petit à petit, leur provision en eau s’acheva, ce qui leur causa une très grande fatigue et un total épuisement, notamment au niveau des femmes et des enfants.
Alors, l’Imam al-Husayn (a) envoya son frère, al-Abbas accompagné de trente cavaliers et une vingtaine d’infanteries, pour apporter de l’eau aux enfants et aux femmes, et il envoya avec eux vingt gourdes.
Al-Abbas et ses hommes en passant à l’attaque, purent rompre les lignes des ennemis et arriver à l’eau. Malgré l’assaut des compagnons d’Ibn Hajjâj, au moment où certains combattaient l’ennemi, les autres s’approvisionnaient en eau et remplissaient les gourdes. Ils purent ainsi apporter de l’eau au camp de l’Imam al-Husayn (a).
Il se passera la même chose, le dixième jour de Muharram, le jour de Achoura. Mais, à cet instant, il fut tout seul, où il parviendra à briser les rangs de l’ennemi et arriva à l’eau. Mais au retour, il fut face à une armée qui l’attendait. Il combattit comme un lion, à la fin, il tomba en martyre et la gourde d’eau qu’il transportait avec lui, fut transpercée par plusieurs flèches et son eau répandit par terre.
Rejet du sauf-conduit
Dans l’après-midi de neuvième jour de Muharram, Shimr proposa un sauf-conduit à al-Abbas et ses frères en disant :
« où sont les fils de notre sœur ? Où sont al-Abbas et ses frères ? »
Ils se détournèrent de shimr. L’Imam (a) leur dit :
« répondez-lui, même s’il est pervers».
Ils dirent :
« qu’est-ce que tu veux ? »
Shimr répondit :
« Ô fils de ma sœur, vous êtes à l’abri de toute frayeur, ne vous exposez pas à la mort d’al-Husayn et obéissez à Yazid. »
Al-Abbas lui répondit :
« que tes mains périssent et la malédiction soit sur ton sauf-conduit, ô ennemi de Dieu ! Veux-tu que nous quittions notre frère et notre maître, al-Husayn b. Fatima, et que nous obéissions aux maudits et aux enfants des maudits ? Nous proposes-tu un sauf-conduit alors que le fils de l’Envoyé d’Allah n’est pas en sécurité ? »[7]
Du fait que Shimr fut de la même tribu qu’Umm al-Banîn (mère d’al-Abbas ), il s’adressa à al-Abbas et ses frères « ô fils de ma sœur ».[8]
Représentant de l’Imam al-Husayn(a)
Il est cité dans les importants ouvrages qui rapportent l’événement de Karbala, que ‘Umar b. Sa’d s’était préparé pour combattre l’Imam al-Husayn (a) le soir du jeudi, le neuvième jour de Muharram. Il s’écria : « oh, cavaliers de Dieu, montez sur vos montures, et préparez-vous pour le paradis ».
Puis, il se dirigea avec son armée vers le camp de l’Imam al-Husayn (a). En voyant ceci, Al-Abbas dit à son frère, al-Husayn (a) :
« l’ennemi s’approche. »
L’Imam se leva et demanda à al-Abbas d’aller voir ce qu’ils veulent et de connaître leurs intentions.
Alors, al-Abbas accompagné de vingt cavaliers se dirigea vers les rangs de l’ennemi et leur demanda la raison de leur mouvement. Ils répondirent :
« Nous avons reçu l’ordre de l’émir de vous faire choisir entre la capitulation et la guerre. »
Al-Abbas dit :
« patientez, jusqu’à ce que j’informe Abû Abd Allah de votre requête »
Il retourna auprès de l’Imam al-Husayn (a), le mit au courant de leur intention et lui transmit leur message. L’Imam (a) dit à son frère :
« retourne chez eux, et si tu peux les persuader de nous laisser ce soir; pour qu’on puisse prier Dieu, L’invoquer et Lui demander pardon, une nuit davantage. »
Al-Abbas, retourna sur-le-champ pour transmettre le message de son frère, ‘Umar b. Sa’d l’accepta et demanda à ses troupes de se retirer jusqu’au lendemain.
Abbas et Achoura
L’approvisionnement en eau
Le septième jour du Muharram l’Imam Husayn (a) et ses compagnons furent encerclés par l’armé d’Ibn Ziyad, et ils leur ont coupé tout accès à l’eau et petit à petit leur provision en eau s’achevée ce qui leur a causé une très grande fatigue et un total épuisement, notamment au niveau des femmes et des enfants.[9].
Alors l’Imam Husayn (a) détacha son frère Abbas et avec lui trente cavaliers et une vingtaine d’homme à pied pour amener de l’eau aux enfants et aux femmes, et il envoya avec eux vingt gourdes.
Abbas et ses hommes en passant à l’attaque, ils ont pu rompre les lignes ennemies et arriver à l’eau, malgré l’assaut des compagnons d’Ibn Hajaj, au moment où certain combattaient l’ennemi les autres s’approvisionnaient en eau et remplissaient les gourdes, et ils ont pu ainsi apporter l’eau au camp de l’Imam Husayn (a).[10]
Il se passera la même chose le dixième jour de Muharram, jour de Achoura, mais à cet instant il était tous seul, où il parviendra à briser les rangs de l’ennemi et arriva à l’eau, mais au retour il fut face à une armée qui l’attendait, il combattit comme un lion, à la fin il tomba en martyre et la gourde d’eau qu’il transportait avec lui fut transpercée par plusieurs flèches et son eau répandu par terre.
Représentant de l’Imam al-Husayn (a)
Il est cité dans les importants ouvrages qui rapportent l’évènement de Karbala qu’ Omar b. Sa’d c’était préparé pour combattre Husayn (a) le soir du jeudi le neuvième jour de Muharram, et cria : « oh, cavaliers de Dieu, montez sur vos montures, et préparez-vous pour le paradis. »
Puis se dirigea avec son armée vers le camp de l’Imam Husayn (a), Abbas en voyant ceci dit à son frère al-Husayn (a) : « l’ennemi s’approche »
L’Imam se leva et demanda à Abbas d’aller voir ce qu’ils veulent et de connaitre leurs intentions, alors Abbas accompagné de vingt cavaliers se dirigea vers les rangs de l’ennemi et leurs demanda la raison de leur mouvement. Ils répondirent : « l’ordre du Amir nous est parvenu de vous faire choisir entre la capitulation ou la guerre.»
Abbas dit : « patientez, jusqu’à ce que j’informe Abi Abdallah de votre requête », il retourna au prés de l’Imam Husayn (a), et le méta au courant de leurs intentions et lui transmit leur message. Imam Husayn (a) dit à son frère : « retourne chez eux, et si tu peux les persuader de nous laisser ce soir ; peut-être nous pourrons prier Dieu, l’invoquer et lui demander pardons ».
Abbas, retourna sur le champ pour transmettre le message de son frère, Omar b. Sa’d accepte et demanda à ses troupes de se retirer jusqu’au lendemain.[11]
Protection des tentes
Malgré que l’ultimatum fut repoussé jusqu’au lendemain, cela n’empêcha pas al-Abbas (a) de surveiller le camp pendant toute la nuit. Zuhayr b. Qayn rejoignit al-Abbas (a) et lui dit :
« votre père, le Commandeur des croyants (a) avait demandé à son frère, ‘Aqîl (qui était un généalogiste) de lui choisir une femme comme épouse qui est d’une lignée de courageux arabes, pour qu’elle lui donne un enfant qui soit fort et courageux et prendra la défense de son frère, al-Husayn (a) à Karbala. Ton père t’as réservé pour ce jour, alors ne sois pas passif dans la défense et le secours de ton frère. »
Al-Abbas lui dit : « Ô Zuhayr, par de telles paroles, tu veux m’encourager ? Par Dieu, jusqu’aux derniers moments de ma vie, je ne l’abandonnerai pas et le soutiendrai.»[12]
Porte-drapeau
Lorsque l’Imam al-Husayn (a) finit ses adorations et sa prière du matin du jour de ‘Âshûrâ, il mobilisa ses compagnons. Ils étaient trente-deux cavaliers et quarante infanteries. Il mit Zuhayr b. Qayn, sur l’aile droite, Habîb b. Muzâhir, sur l’aile gauche et donna la bannière à son frère al-Abbas b. Ali (a), et lui prit position au milieu de ses troupes.[13]
A la rescousse de ses compagnons
At-Tabarî dit en parlant des événements de Karbala :
« les premiers qui commencèrent le combat parmi les compagnons de l’Imam al-Husayn (a) furent Jâbir b. Hârith as-Salmânî, Mujammi’ b. Abd Allah al-’ Idhî, Amr b. Khâlid Saydâwî et son esclave, Sa’d. ils avancèrent vers les lignes des ennemis et combattirent, mais, ils se sont fait encerclé, pas trop loin de leurs compagnons. C’est à ce moment qu’al-Abass intervint et les secourut. »[14]
Martyre d’al-Abbas
Notes:
1-Muhsin al-Amîn, A’îân ash-Shi’a, P 429; Cheikh Abbas Qummî, Nafas al-Mahmûm, P 285
2-An-Nâsirî, Mawlid al-Abbas b. Ali, p 62
3-An-Nâsirî, Mawlid al-Abbas b. Ali, p 63
4-An-Nâsirî, Mawlid al-Abbas b. Ali, p 64
5-Al-Hâ’irî al-Mâzandarânî, Ma’âlî as-Sibtayn, vol 1, p 437; Bîrjandî, Kibrît Ahmar, p 385
6-Rabbânî Khalkhâlî, Chihrih-yi Dirakhshân Qamar Banî Hâshim, vol 2, p 123
7-Ibn A’tham, Al-Futûh, vol 5, p 94; Al-Hâ’irî al-Mâzandarânî, Ma’âlî as-Sibtayn, vol 1, p 433; Abî Mikhnaf, Waq’a at-Taff, 219-220
8-At-Tabarî, Târîkh at-Tabarî, vol 4, p 118; Ibn ‘Abd Rabbih, Al-‘Aqd al-Farîd, vol 3, p 318-320
9-Ibn A’thim, Al Fûtûh, T 5, P 94 ; Al-Hâ’irî Mâzandarânî, Ma’âlî Sibtayn , T 1, P 433.
10-At-Tabarî, Muhammad b.Jarîr, Târikh al-Umam wa al-Mulûk ( Tarikh At-Tabari), T 5, P 412; Mohsin all Amîn, A’yâni Shi’a,T 7; Ibn A’thim, Al Fûtûh, T 5, P 94; Abu Faraj Asfahânî, Maqâtîl at-Talibiyini, P 78 .
11- Al-Irshâd, P 335 ; Ibn Shahrâshûb, Manâqib al-Abî Talib, T 4, P 98 ; Târikh At-Tabarî, T 5, P 416; Mohsin al-Amînî, A’yân ash-Shi’a, T 7, P 430; Al-Majlisî, Bihâr al-Anwâr, T 44, P 391; At-Tabarsî, A’lam al-Warâ bi A’lam al-Hudâ, T 1, P 454-455.
12-Bahr al-’Ulûm, Maqtal al-Husayn (a), p 314; Bîrjandî, Kibrît Ahmar, p 386; Al-Muzaffar, Batal al-’Alqama, vol 1, p 97
13-Cheikh Mufîd, Al-Ishâd, P 338 ; Al-Majlissi, Bihar al-Anwar, T 45, P 4; Tadhkirat Khawas, T 2, P 161; At-Tabarsî, A’lam Al-Warâ bi A’lâm al-Hûda, T 1, P 457.
14-At-Tabari, Tarikh At-Tabarî, T 5, P 416; al-Kâmil fi at-Târîkh, T 3, P 293; Mohsin al-Amînî, A’yân ash-Shi’a, P 430