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L’histoire ne nous a légué aucun document indiquant avec précision les termes et la teneur exacte du “Traité de Réconciliation”, bien que cet événement marque une date on ne peut plus importante de l’histoire de l’Expérience islamique.
La raison en est sans doute que Mu’âwiyeh n’avait jamais accordé une valeur durable à ce document qu’il considérait au fond de lui-même comme un simple laisser-passer provisoire lui ouvrant la porte de la direction officielle de l’Etat islamique; c’est du moins ce que la suite des événements a montré.
Ce qui est cependant sûr, c’est que Mu’âwiyeh, d’après certains historiens, dont al-Tabari et Ibn al-Athir, a envoyé à al-Hassan une feuille blanche en bas de laquelle il avait apposé son estampille, ainsi qu’une lettre dans laquelle il a écrit: «Pose les conditions qui te conviennent dans cette feuille que j’ai signée, je les accepterai».(1)
Quant aux conditions que l’Imam al-Hassan a posées dans cette feuille, elles ne sont souvent mentionnées que négligemment, partiellement ou incomplètement par les historiens, sans doute parce que Mu’âwiyeh, avait annoncé dès qu’il s’est emparé du pouvoir, qu’il n’en respecterait aucune.
Toutefois, les spécialistes de la biographie de l’Imam al-Hassan, qui ont procédé à une étude comparée des différentes versions nuancées ou incomplètes des clauses du Traité, s’accordent pour nous les présenter sous la forme suivante:
Article premier: Al-Hassan remet le pouvoir à Mu’âwiyeh à condition que ce dernier applique le Coran et la Sunna du Prophète et suive la voie des Califes pieux.
Article Deux: Al-Hassan succédera à Mu’âwiyeh après sa mort. S’il lui arrivait malheur, c’est son frère al-Hussayn qui prendrait sa place. Il ne revient pas à Mu’âwiyeh de désigner qui que ce soit pour sa succession.
Article Trois: Mu’âwiyeh doit s’abstenir d’injurier Amir al-Mu’minine, ‘Alî, surtout lors de la prière, et il ne doit dire de lui que du bien.
Article Quatre: Exclure les sommes se trouvant dans la trésorerie de Kûfa – soit cinq “mille mille” dirhams – des biens soumis à la passation du pouvoir (…)
Article Cinq: Les gens doivent pouvoir vivre en sécurité là où ils se trouvent sur la Terre de Dieu: que ce soit en Syrie, en Iraq, au Hijâz, au Yémen. Mu’âwiyeh ne doit pas tenir rigueur aux gens, de leurs erreurs passées, ni demander des comptes à quiconque pour ce qui a été fait dans le passé, ni garder rancune envers les Irakiens. Il doit assurer la sécurité des partisans de ‘Alî où qu’ils se trouvent, et s’abstenir de porter atteinte à aucun de ses chiites. La sécurité des chiites et des compagnons de ‘Alî, ainsi que de leurs biens, de leurs femmes et de leurs enfants doit être garantie. Mu’âwiyeh ne doit les poursuivre pour quoi que ce soit, ni faire du mal à aucun d’entre eux. Il doit garantir à chacun son dû et indemniser les compagnons de ‘Alî des dommages qu’ils ont subis. Il ne doit garder rancune – dissimulée ou manifeste – ni à l’encontre d’al-Hassan, ni à l’encontre de son frère al-Hussayn ni envers aucun membre de la Famille du Prophète. Il ne doit menacer aucun d’entre eux où qu’il se trouve. (2)
RENONCER AU POUVOIR ET NON ALA KHILAFAH
Après la conclusion de ce traité de réconciliation que l’Imam al-Hassan n’avait accepté qu’à contrecœur et faute de combattants, les Musulmans notamment ceux qui se trouvaient dans le camp du Calife légal ne tardèrent pas à prendre conscience du virage de l’Expérience islamique que le nouveau souverain de la nation islamique était en train d’amorcer.
On commença à entendre par ci et par là des grognements de protestation ou de reproche contre la signature de ce traité même et surtout parmi ceux qui jusqu’à la veille ne cessaient de grommeler chaque fois que l’Imam les incitait au combat.
Hier, ils étaient inconscients du caractère hautement missionnaire de la lutte que l’Imam al-Hassan avait engagée contre Mu’âwiyeh, de là leur tendance à la défection; aujourd’hui, ignorants de la nature profonde et de la portée réelle des clauses du traité que le petit-fils du Prophète avait pertinemment choisies pour astreindre le chef de file des Tulaqâ à sa place d’usurpateur, ils assimilaient son acceptation de se retirer de l’avant-scène du pouvoir officiel, à une abdication de la direction de la Ummah, donc à un renoncement au devoir, de là leur grogne.
Or, il y a sur le plan juridique islamique une différence nette entre “être contraint de laisser le pouvoir à un usurpateur” et abdiquer son poste d’Imam ou de Califat. On pourrait bien passer le pouvoir à un autre sous la contrainte sans pour autant renoncer à sa qualité de détenteur de la légalité.
L’Imam al-Hassan n’a pu ni dans son esprit ni dans ses actes envisager à aucun moment l’abdication; autrement, il n’aurait pas été ce qu’il était, tel que nous l’avons vu tout au long de sa vie: un héritier digne du Prophète et de l’Imam ‘Alî.
«Car en tant qu’Imam légal désigné par le Texte – comme il le concevait et avec lui tous les Chiites imamites – son mandat d’imamat était une qualité indissociablement lié à son existence et à son essence. Personne ne pouvait la lui usurper, pas plus qu’il ne pouvait la concéder ni se décharger des responsabilités qui en découlaient. Sinon cela aurait été une infraction à la décision divine le désignant à ce poste. De même que le Prophète ne peut se séparer de sa qualité de prophète, de même l’Imam ne peut se défaire de sa qualité d’Imam. C’est du moins ce à quoi les Chiites croient fermement concernant l’imamat, croyance corroborée par des arguments solides qui leur sont propres». (3)
«Même si l’on supposait que l’Imamat de l’Imam al-Hassan ne découlât pas du Texte, mais d’un “consensus unanime” des Musulmans qui lui prêtèrent serment d’allégeance et le désignèrent pour le Califat, là encore il n’aurait pas pu s’arroger le droit de concéder le Califat, sauf cas de force majeure: par exemple incompétence dans la direction des affaires des Musulmans, ou agissements inconvenables susceptibles de porter atteinte au prestige et à la sainteté du poste. Or l’histoire ne signale rien de tout cela dans la personnalité et dans la vie de l’Imam al-Hassan, lequel bien au contraire fit preuve à maintes occasions, de ses qualités d’esprit conséquent, de dirigeant compétent, d’homme déterminé et clairvoyant, ainsi que d’autres qualités requises pour tout chef d’Etat ou de gouvernant». (4)
En acceptant de conclure le traité de réconciliation, l’Imam al-Hassan n’entendait guère consacrer Muawiya Calife légal de la Ummah, mais chef de file de la déviation. La déviation de l’Expérience islamique opérée par les Tulaqâ’ sous le Califat de ‘Othman conduisait la Ummah vers les valeurs de “royaume temporel” alors que l’Imam ‘Alî, les Compagnons pieux et enfin l’Imam al-Hassan luttaient de toute leur force pour la maintenir sur la ligne de la Khilâfah ou dans les Traditions du Prophète.
Lorsque l’Imam al-Hassan remarqua que les valeurs du royaume temporel devenaient un signe des temps et que les Musulmans se montraient de plus en plus sensibles à ces valeurs et de moins en moins conscients de ce qui séparait la ligne islamique originelle de la déviation, il orienta toute son action pour que cette déviation dise enfin son nom et soit nettement distinguée de la voie initiale que le Prophète avait tracée pour les croyants.
Un coup d’œil sur les clauses du Traité de Réconciliation et sur les différentes déclarations et commentaires de l’Imam al-Hassan relatifs à ce sujet, montre clairement que ce dernier a pris soin de n’accorder à Mu’âwiyeh que le “pouvoir” d’un “royaume” – obtenu de facto et acquis de plus par contrainte – et de lui récuser tout droit à la Khilâfah.
Ainsi, répliquant à quelqu’un qui lui reprochait d’avoir accepté l’humiliation des Croyants pieux en signant ce Traité, il lui dit:
«Ô Abou Amer! Ne dis pas cela! Je n’ai pas humilié les Musulmans. J’ai seulement détesté qu’il meurent pour le pouvoir.». (5)
Et à quelqu’un d’autre, il précisa:
«Je les(6) laisse s’entre-déchirer entre eux pour le pouvoir de ce bas-monde. Je n’en ai pas besoin». (7)
Dans un discours prononcé en présence de Mu’âwiyeh il souligna clairement la différence entre le “pouvoir” qu’il avait laissé à ce dernier et le droit au Califat qu’il lui avait refusé:
«Celui qui doit sa place à l’injustice, qui a suspendu les Traditions, qui a pris le bas-monde pour père et mère n’est pas un calife. C’est un roi qui a obtenu un pouvoir et s’en est réjoui (…) Et comme le dit Dieu – Le Très-Haut -: “Ceci est peut-être une tentation… et une jouissance temporaire, pour un certain temps” (Coran, Al-Anbiyâ’, 21: 3)». (8)
Et dans un discours prononcé lors d’une réunion à Kûfa:
«… Mu’âwiyeh a prétendu que je pensais qu’il était qualifié pour le Califat, pas moi! Or il a menti. Nous (Ahl-ul-Bayt) sommes les mieux placés parmi les gens pour diriger les Musulmans, et ce selon le dire du livre de Dieu – Le Très Haut – et de son Prophète». (9)
Ce refus de l’Imam al-Hassan de consacrer Mu’âwiyeh calife légal des Musulmans est confirmé par le fait qu’il lui impose dans la première clause du Traité d’ “appliquer le Livre de Dieu et la Sunna de son Messager”, ce qui sous-entendait que Mu’âwiyeh n’était pas considéré comme étant a priori qualifié pour le faire, alors que c’est une qualité inhérente à tout véritable Calife.
En outre, d’après al-Kulayni, al-Hassan a posé comme condition de sa cession du pouvoir, qu’on n’appelle pas Mu’âwiyeh “Commandeur des Croyants”, comme on le faisait pour le Calife; et selon al-Saduq: «Al-Hassan a posé comme condition à Mu’âwiyeh que l’enregistrement de témoignage ne se déroule pas chez lui», (10) ce qui implique la non-reconnaissance de la qualité de calife à Mu’âwiyeh.
A ceux qui (aussi bien les détracteurs que les partisans de l’Imam al-Hassan) avaient mal compris le sens exact de ce Traité, sa pertinence à court terme et sa portée à long terme, en raison de leur ignorance de la vision historique et lointaine dans laquelle le petit-fils du Prophète considérait l’acheminement du Message, l’Imam Muhammad al-Bâqir(11) dira quelques décennies plus tard (à propos de ce même Traité): «Par Dieu, ce que al-Hassan Ibn ‘Alî a fait était meilleur pour cette Ummah que le lever du soleil». (12)
Oui, ce que l’Imam al-Hassan a fait était d’autant plus capital pour l’histoire et l’avenir du Message qu’il a pu empêcher la déviation de déformer et défigurer à jamais le visage de l’Islam.
Par le “Traité de Réconciliation” il a tiré une ligne de démarcation nette et durable entre le Gouvernement islamique soumis à la Loi divine et régi par elle et un pouvoir temporel tournant au gré des caprices, des désirs et des défauts de dirigeants dits Musulmans, mais se plaçant au-dessus de la Chari’a.
L’Imam al-Hassan évitera aux Musulmans de toutes les générations futures un amalgame dangereux entre la pureté des Traditions du Prophète et l’impureté des pratiques honteuses des descendants des Tulaqâ’.
Mu’âwiyeh voulait à tout prix diriger l’Etat islamique et il en avait tous les moyens grâce à une longue préparation commencée sous le troisième Calife. Il aurait pu ainsi faire de la déviation amorcée par les Tulaqâ’ sous le Califat de ‘Othman, une continuation du Califat-Bien-Dirigé.
Or, quel Musulman aurait pu trier ou pourrait aujourd’hui supporter sans rougir qu’on lui désigne du doigt l’assassinat atroce de Hojr Ibn ‘Adi et de bien d’autres Compagnons pieux sans parler d’autres crimes objets (que nous avons mentionnés antérieurement) comme une tradition islamique?
L’Imam al-Hassan a cédé officiellement à Mu’âwiyeh les rênes d’un pouvoir qu’il possédait de toute façon en puissance. Mais ce faisant, il l’a d’une part empêché de s’inscrire dans l’histoire comme un Califat-Bien-Dirigé, il lui a, d’autre part, laissé le temps de se démasquer complètement, permettant ainsi aux Musulmans de s’apercevoir, pendant qu’il était encore temps, du grand fossé qui séparait la ligne du Prophète et la déviation des Tulaqâ’.
Car tant qu’ils n’avaient pas encore officiellement la direction de la Ummah entre leurs mains, Mu’âwiyeh et ses acolytes s’ingéniaient par des arguments sophistiqués et des raisonnements spécieux à habiller leurs infractions à la Chari’a d’une apparence islamique, et s’efforçaient tant bien que mal de dissimuler leur haine viscérale envers la famille du Prophète et les défenseurs de ses Traditions.
Une fois l’Imam al-Hassan écarté de leur chemin, aucun obstacle ne les empêchait plus d’inonder la Ummah de l’eau trouble dont ils l’arrosaient jusque-là à petites gouttes.
Mais abstraction faite de l’opportunité et de tous les aspects positifs de ce Traité, beaucoup de proches partisans de l’Imam al-Hassan concevaient mal que ce dernier puisse supporter l’idée de se laisser et de laisser la Ummah vivre sous le pouvoir des “amnistiés”.
Cela leur paraissait d’autant plus inconcevable que l’Imam al-Hassan, contrairement à la majorité des mortels, connaissait parfaitement et de très près le passé peu glorieux des Tulaqâ’ et les intentions malveillantes de Mu’âwiyeh et de son entourage.
Et s’ils avaient pu constater comme lui que dans l’état actuel de son armée, il n’avait guère d’espoir d’opposer une résistance sérieuse aux attaques que Mu’âwiyeh s’apprêtait à lancer contre la capitale du Califat, il leur était par contre difficile de comprendre que le petit-fils du Prophète ait préféré traiter avec le fils d’Abou Sufiyân plutôt que se sacrifier.
Certes, ils savaient pourtant que l’Imam al-Hassan répugnait plus que quiconque à consacrer la victoire immédiate de la déviation sur les représentants de la ligne du Prophète, mais ils n’avaient ni la profondeur de son sens du devoir et des responsabilités, ni l’étendue de sa vision de l’avenir du Message.
Le drame de l’Imam al-Hassan ne résidait donc pas seulement dans la peine qu’il éprouvait à maîtriser ses propres sentiments de colère pour préserver l’intérêt capital de la Ummah, mais également dans les efforts qu’il devait déployer pour affronter les plaintes de ses fidèles, soulager leurs peines, leur faire comprendre que le grand jihad, le sacrifice suprême est justement la maîtrise de soi, et leur justifier la nécessité d’un tel sacrifice dans la situation actuelle.
Ainsi, un jour il dit à l’adresse de l’un d’entre eux:
«Ô Abou Sa’îd! La raison de ma réconciliation avec Mu’âwiyeh est identique à celle de la réconciliation du Prophète avec les Bani Dhamrah, les Bani Achja’ et les habitants de la Mecque lorsqu’il revint d’al-Hudaybiyyeh». (13)
Et il explique son attitude à Mâlik Ibn Dhamrah:
«J’ai craint que les Musulmans ne soient extirpés de la surface de la terre et j’ai voulu que la Religion ait des défenseurs». (14)
Et à Bachîr al-Hamadâni qui lui reprochait cette réconciliation, il rappelle:
«Je n’ai voulu par ma réconciliation que vous évitez d’être tués, ayant constaté l’atermoiement de mes hommes et leur refus de combattre». (15)
Et il dit ailleurs:
«Par Dieu je n’ai accepté la réconciliation que lorsque j’ai désespéré de trouver des combattants. Si j’en avais trouvé, je l’aurais(16) combattu jour et nuit jusqu’à ce que Dieu juge entre moi et lui». (17)
Il ressort de ces déclarations et de l’ensemble des explications antérieures et ultérieures que le souci constant de l’Imam al-Hassan était de préserver la vie des Musulmans en général et des défenseurs de la Religion – c’est-à-dire de la ligne du Prophète – en particulier, car prévoyant et clairvoyant, il était conscient de ce que beaucoup de ses partisans et de ses détracteurs ne pouvaient réaliser, à savoir:
1- Le sacrifice n’était d’aucune utilité dans les circonstances présentes pour les raisons que nous avons déjà expliquées et qu’Abou A’lâ al-Moudoudi expose schématiquement et à sa façon:
«Mu’âwiyeh voulait devenir Calife par tous les moyens. C’est pourquoi il a combattu jusqu’à ce qu’il accédât au Califat. Son Califat ne découla pas du consentement des Musulmans, et les gens ne le choisirent pas (comme Calife). Il les gouverna par sa force et son épée, et lorsque les gens constatèrent que son Califat devint un fait accompli, ils n’avaient plus d’autre choix que de lui prêter serment d’allégeance. Car s’ils s’étaient abstenus de lui prêter serment d’allégeance, il ne se serait pas pour autant écarter du pouvoir, et en outre il y aurait eu du sang versé et de l’anarchie…». (18)
L’Imam al-Hassan connaissait et respectait trop bien les méandres de la Chari’a et ses stipulations pour ignorer que le martyre requiert des conditions spécifiques et que si celles-ci n’étaient pas remplies, le sacrifice de la vie équivaudrait moins à un martyre qu’à un suicide, acte que l’Islam condamne sans réserve.
2- La Ummah allait traverser une mauvaise passe et une phase dangereuse dans laquelle la présence des défenseurs sincères des Traditions du Prophète serait d’une nécessité impérieuse, leur sacrifice inutile et leur survie indispensable. Ainsi lorsque quelques notables de ses partisans sont venus le trouver pour lui demander de reprendre la lutte contre Mu’âwiyeh, après avoir constaté que ce dernier n’avait respecté aucune des clauses du Traité, il leur répondit:
«Que chacun de vous se tienne bien tranquille chez lui tant que Mu’âwiyeh est vivant. S’il mourait et que nous et vous étions encore vivants, nous demanderions à Dieu de nous guider, de nous aider à faire triompher notre cause (…), car «Dieu est avec ceux qui Le craignent et avec ceux qui font le bien» (Coran, 26: 128)”». (19)
Notes:
1- Al-Tabari, tom. Vl, p. 93; Ibn al-Athir, tom. III, p. 162, cité par Cheikh Râdhi Al Yassine, op. cit., p. 258.
2- “Aulh al-Hassan” (La Réconciliation d’al-Hassan), Cheikh Râdhi Al Yassine, pp. 259 – 261.
3- M. J. Fadhlallah, op. cit.,p.117.
4- id. ibid., p. 117.
5- A’yân al-Chi’ah, tom IV, Q. 1, p. 52, (cite par M. J. Fadhlallah, op. cit., p. 118).
6- Les Omayyades
7- Al-Içâbah, tom II, p. 12 (cité par M. J. Fadhlallah, op. cit., p. 118).
8- Al-Bahiqi, dans “Al-Mahâcin wal Masâwi'”, tom I, p. 63.
9- “Hayât al-Haywân”, tom I, p. 58.
10- “Al-‘Ilal”, p. 81 (cité par M. J. Fadhlallah. op. cit., p. 119).
11- Le 5e Imam d’Ahl-ul-Bayt, le petit-fils de l’Imam al-Hussayn.
12- “Rawdhat al-Kâfi”, tom VIII, p. 330, cité par “… Al-Imam al-Hassan”, Dâr al-Tawhid, op. cit., p. 66.
13- Al-Qarachi, “Hayât l’Imam al-Hassan Ibn ‘Alî”, tom II, p. 281 (citè par “… al-Hassan…”, Dâr al-Tawhîd, p. 66).
14- id. ibid.
15- id. ibid.
16- J’aurais combattu Mu’âwiyeh.
17- ‘Adil al-Adib, “Al-A’immah al-Ithnâ-‘Achar”, p. 98.
18- “Al-Khilafah wal Mulk” A. A. al-Mawdoudi, op. cit., p. 100.
19- “Aulh al-Hassan”, Cheikh Râdhi Al Yâssine, op. cit., p. 302.