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Martyre de Sayyida Ruqayya (P)

Martyre de Sayyida Ruqayya (P)

2025-04-01

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Martyre de Sayyida Ruqayya (P)

Le cinquième jour du mois de safar, l’anniversaire de la mort en martyr de la vénérée Sayyida Ruqayya (P), fille de l’Imam al-Hussein (P) le petit-fils du Prophète Muhammad.(Paix et salut sur lui et sa sainte famille)

La vénérée Sayyida Ruqayya (P) est la fille de l’Imam Hussein ibn Ali (P), sa mère s’appelait Om Esagh, et était considérée comme une femme vénérable et vertueuse. L’âge de la vénérée Sayyida Ruqayya (P) lors de son martyre était de trois ou quatre ans [1]. Hussein ibn Ali aimait beaucoup sa fille[2]. Elle avait trois frères s’appelant Ali Zayn al-Abidin, quatrième Imam des Chiites, Ali al-Akbar ibn Husayn et Ali al-Asghar ibn Husayn. Son nom dérive de «roghi» signifiant «s’élever» et «progrès», bien que son vrai nom ait été «Fatima» .

Hazrat Ruqaya (P), fille de l’Imam al-Hussein (Psl), a participé à l’épopée de Karbala en mourant en martyre. Elle créa un autre héroïsme aussi bien que les autres, aussi bien que les autres «gens de la maison» et des personnes présentes.

Ruqaya l’immaculée (P), son nom dérive de «roqiyy» signifiant «s’élever» et «progrès». Il faut mentionner que ce nom fut son titre honorifique, bien que son vrai nom ait été «Fatima».

Selon l’Imam al-Hussein (Psl), les prénoms «Fatima» et «Ali» avaient des sens particuliers. Il est mentionné dans les livres d’histoire que parmi les enfants de l’Imam al-Hussein (Psl), il existait une petite fille du nom de Fatima.

Puisque l’Imam al-Hussein (Psl) aimait beaucoup sa vénérée mère, il nomma Fatima chaque fille que Dieu lui offrit, de même qu’il nomma Ali tous ses fils, en l’honneur de son père, l’éminent Imam Ali (P).

Son honorable mère
La mère de Ruqaya (P) s’appelait Om Esagh, elle était considérée comme une dame vénérable et vertueuse.
Selon certains récits, l’âge béni de Ruqaya (P) lors de son martyre, était de trois ans mais selon certains autres récits, elle avait quatre ans, ou encore quelqu’un d’autre affirma qu’elle avait cinq ou sept ans.

Ruqaya (que le salut soit sur elle) dans Achoura
La présence de Hazrat Ruqaya (P) dans l’épopée d’Achoura montre une autre dimension de la gloire et de la grandeur de cet évènement. La présence de cette petite fille dans le mouvement rouge al-Husseini ne fut pas un événement simple et insignifiant.

Selon les témoignages des chroniqueurs et de ceux qui traitèrent le drame de Karbala, le trépas de Ruqaya (que le salut soit sur elle) en tant qu’enfant martyr âgée de trois ou quatre ans, peu de temps après l’épopée sanglante de Karbala, eut lieu en 61 H.

Ruqaya (P), bien qu’étant toute jeune, passa les frontières de l’histoire et atteignit l’éternité. Il semble que ce soit peut-être la première chose merveilleuse à propos de Ruqaya (P), de même que pour son frère, Ali Asghar (Psl), un nourrisson, parvenir à une telle vénération, autrement dit il semble qu’un autre événement important de l’épopée d’Achoura soit la diversité des âges de ses personnages, du plus jeune au plus âgé (Habib ibn Mazaher).

Les malheurs et les épreuves que Ruqaya (P) a subis de Karbala à Koufa, de Koufa à Damas étaient si tristes et si effroyables qu’ils choquèrent la conscience de tout homme libre et pieux mais aussi touchèrent et blessèrent l’âme et le cœur.

Supporter la chaleur intense et la soif, la présence sur le champ de bataille du martyre de ses parents, être otage et témoin de comportements odieux, de persécutions et tourments physiques et spirituels, la nostalgie de son père dans les ruines de Syrie,… furent les signes des grandes épreuves auxquelles une petite enfant fut confrontée.

Certains récits racontent que Hazrat Sakina (que le salut soit sur elle), âgée de trois ans lors de l’épopée de Karbala, aurait dit à sa sœur très vraisemblablement Ruqaya (P) : « Allons attacher notre père et ne permettons pas qu’il parte et qu’il meurt ».

En entendant ces paroles, l’Imam al-Hussein (Psl) aurait pleuré. Ruqaya (que le salut soit sur elle) en appelant son père, aurait dit : « Papa, je ne t’empêcherai pas; mais attends, je voudrais te voir »

Les captifs de Karbala après le martyre de l’Imam Hussein (P)

Captifs de Karbala sont ceux qui, après la tragédie de Karbala et après le martyre de l’Imam al-Husayn (a) et ses compagnons, survécurent et furent emmenés à Koufa et à Cham.

Vers Koufa

Selon ce qu’Ibn Abi al-Hadîd écrit dans sa description sur Nahj al-Balâgha, les captifs de Karbala furent emmenés à Koufa sur des chameaux nus et les gens les regardèrent, tandis que les femmes de Koufa pleurèrent à la vue des captifs.

Après le martyre de l’Imam al-Husayn (a), sa famille resta la nuit du 11 Muharram à Karbala. A l’après-midi du onzième jour de Muharram, après avoir enterré tous ses propres défunts, l’armée d’Umar b. Sa’d conduisit et la famille de l’Imam et les survivants de son camp vers Koufa.

Passer par les martyrs

L’armée de Umar b. Sa’d fit passer les captifs parmi les corps délaissés des martyrs. En les voyant par terre, les femmes du camp de l’Imam al-Husayn (a) se mirent à se lamenter et à se frapper les visages.

Qurrat b. Qays at-Tamîmî dit :

« Je n’oublierai jamais la parole de Zaynab bt. Ali (a) au moment où elle passait à côté le corps de son frère, l’Imam al-Husayn (a), et disait :

« Oh Muhammad (s) ! Oh Muhammad (s) ! Les anges du ciel prient sur toi. C’est al-Husayn (a) qui est tombé par terre ! Ensanglanté ! Démembré ! Oh Muhammad (s) ! Tes filles ont été captivées ! et tes enfants ont été tués ! Le vent souffle et passe sur leurs corps ! »

Qurrat dit :

« En entendant ses paroles tous les ennemis et tous les amis des Ahl al-Bayt (a) se mirent à pleurer ».[3]

Comportement de l’armée d’Umar b. Sa’d

L’armée de Umar b. Sa’d emmenait les femmes captives sur les chameaux sans litières.[4] Lorsqu’ils arrivèrent à Koufa, les gens sortirent de la ville pour les voir. Les femmes de Koufa pleuraient. Un narrateur dit :

« J’ai vu Ali b. al-Husayn (a), enchaîné, les mains attachées à son cou ».[5]

Entrée à Koufa

Les rapports ne citent pas le jour de l’arrivée des Ahl al-Bayt de l’Imam al-Husayn (a) à Koufa, mais d’après Cheikh al-Mufîd, ils y arrivèrent le 12 Muharram.[6]

Dans le palais de ‘Ubayd Allah b. Zîyâd

Les soldats de l’armée de Umar b. Sa’d firent passer les captifs par des ruelles de Koufa et les emmenèrent auprès de ‘Ubayd Allah b. Zîyâd dans son palais. Ce dernier disputa avec Zaynab bt. Ali (a).[7]

‘Ubayd Allah ordonna à ses soldats de tuer l’Imam as-Sajjâd (a). Mais après la réaction très forte de Zaynab bt. Ali (a) et celle de l’Imam, il ne le fit pas.[8]

Vers Damas (Cham)

Il existe des rapports dans des sources historiques sur les événements de l’arrivée des captifs à Cham, comment ils furent traités, où ils restèrent et les sermons de certains captifs. Selon ces rapports, les têtes des martyrs furent entrées à Cham le premier jour de mois de Safar.

Certains des rapports historiques sur les captifs de Karbala au Levant sont :

Station de Ra’s al-Husayn (a) à Mossoul : D’après Hirawî, cet endroit existait jusqu’au septième siècle de l’Hégire.[9]

Mosquée de l’Imam as-Sajjâd (a) et la station de Ra’s al-Husayn (a) à Nusaybin (une ville du sud-est de la Turquie, située dans la province de Mardin). Il est dit que la trace du sang de l’Imam al-Husayn (a) persiste toujours en ce lieu.[10] Hirawî enregistra cet endroit sous le nom de Mashhad an-Nuqta.[11]

Station de Turh

Station de Hajar : où ils mirent la tête de l’Imam al-Husayn (a) lors de leur repos.[12]

Stations de la montagne Al-Jawshan : Cette montagne se situe à Alep. Il est probable que ce soit le même station où un moine donna tous ses biens pour avoir la tête de l’Imam pour une nuit.[13]

Station de Humât se situe à l’intérieur d’Alep.[14]

Station de Hims[15]

Station de Ba’labak : Il y a une mosquée dans cette station, dans laquelle, d’après certains historiens, il y avait des traces de la tête de l’Imam al-Husayn (a).[16]

Station de Ra’s al-Husayn (a) et la station de l’Imam as-Sajjâd (a) ) à Damas : ces deux stations se situent à côté de la Grande Mosquée des Omeyyades.[17]

Soldats Omeyyades qui accompagnèrent les captifs

‘Ubayd Allah b. Zîyâd envoya certains soldats avec la caravane des captifs, dont Shimr b. Dhi al-Jawshan, Târiq b. Muhaffiz b. Tha’labat et Zahr b. Qays.[18]

Comportement des soldats Omeyyades

D’après Ibn A’tham et al-Khârazmî, les soldats Omeyyades se comportaient avec les captifs comme les païens.[19]

L’Imam as-Sajjâd (a) dit :

« Ils m’ont obligé de monter à un cheval sans litière. La tête de l’Imam al-Husayn (a) était sur une lance et les femmes de notre caravane la regardaient. Si une personne d’entre nous pleurait, ils la frapperaient avec leurs lances. Nous avons passé la route entière dans cet état. Lorsque nous sommes arrivés à Cham, un d’eux s’écria en disant :

« Ô gens, ceux-ci sont les captifs d’une famille maudite ! ».[20]

A Damas

Embellir la ville :

Sous l’ordre de Yazid, les gens de Cham embellirent toute la ville à l’arrivée des captifs. Sahl b. Sa’d as-Sâ’idî fut un des narrateurs qui décrivirent l’état de joie extraordinaire des gens de Cham lors de l’arrivée des Ahl al-Bayt de l’Imam al-Husayn (a).[21]

Jour d’arrivée des captifs :

D’après les rapports historiques, ce fut le 1 du mois de Safar, où les têtes des martyrs arrivèrent à Cham.[22] Ce jour-là, les captifs entrèrent à Damas par la porte qui s’appelait Bâb Tûmâ et les soldats les placèrent dans un endroit spécial consacré aux captifs.[23]

Rapport à Yazid :

Après avoir fait passer les captifs par les rues de la ville, les soldats entrèrent dans le palais de Yazid. Zahr b. Qays prit la parole et informa alors Yazid de ce qui se passa à Karbala.[24]

Les soldats Omeyyades dans le palais de Yazid :

En entendant la nouvelle de la tragédie de Karbala, Yazid ordonna d’embellir son palais, invita les chefs de la ville et ordonna à ses soldats de faire entrer les captifs dans le palais.[25] D’après les rapports, les captifs, enchaînés, et attachés l’un à l’autre par des cordes, entrèrent dans le palais de Yazid.[26] A ce moment-là, Fatima bt. al-Husayn (a) dit :

« Ô Yazid, est-ce que les filles du Prophète (s) méritent d’être captives ? »

En entendant sa parole, les gens présents et les membres de la famille de Yazid se mirent à pleurer.[27]

Comportement de Yazid avec la tête de l’Imam al-Husayn (a) devant les captifs :

Devant les captifs, Yazid mit la tête de l’Imam al-Husayn (a) dans un récipient en or[28] et le frappa avec un bâton.[29] Lorsque Sukayna bt. al-Husayn (a) et Fatima bt. al-Husayn (a) virent cette attitude et ce manque de respect de la part de Yazid à l’égard du petit-fils bien-aimé du Prophète (s), elles s’écrièrent tellement fort que les femmes de Yazid et les filles de Muawiya se mirent à pleurer.[30]

D’après l’Imam ar-Ridâ (a), Yazîd mit la tête de l’Imam al-Husayn (a) dans un récipient en or, mit son plateau du repas sur ce récipient et commença à manger et à boire de la bière avec ses compagnons. Puis, il mit son plateau de jeu sur le récipient, et jouèrent avec ses amis aux échecs. Lorsqu’il gagnait, il buvait de la bière et jetait le reste de sa bière dans le récipient où se trouvait la tête de l’Imam al-Husayn (a).[31]

Opposition de certaines personnes présentes :

Certains gens présents dans cette réception, s’opposèrent contre Yazid pour ce qu’il fit avec la tête de l’Imam al-Husayn (a) et le blâmèrent. Lorsque Yahya b. Hakam, le frère de Marwân b. Hakam blâma Yazid, ce dernier le frappa la poitrine avec un coup-de-poing.[32] Abû Barza al-Aslamî fut une des personnes qui critiquèrent Yazid, mais ce dernier ordonna de le faire sortir de son palais.[33]

Après le martyre du Maître des martyrs (que la paix soit sur lui), les captifs de la maison de la prophétie ont dû passer par de nombreux autres événements tragiques de haine contre eux, l’oppression et l’injustice des Omeyyades sur Ahl Al-Bayt (paix soit sur eux), parmi lesquels le martyre de la sainte Ruqayyah, fille de l’Imam Al-Hussein (paix soit sur eux), qui a eu lieu le cinquième jour du mois de Safar en 61AH, quand Ahl Al-Bayt (paix être sur eux) ont été emprisonnés dans le donjon de Cham (Syrie), dans lequel sainte Ruqayyah (la paix soit sur elle) a vu dans ses rêves son père Imam Al-Hussein (la paix soit sur lui)

Rêve de Sayyida Sukayna

Toutes les sources citent que Sayyida Sukayna, l’une des filles de l’Imam al-Husayn (a) fit un rêve dans le quatrième jour du séjour des captifs à Damas.[34] Ibn Namâ al-Hilli rapporte qu’elle rêva du Prophète Muhammad (s), du Prophète Adam (a), du Prophète Abraham (a), du Prophète Moïse (a) et du Prophète Jésus (a) qu’ils se rendent visite à Karbala à l’Imam al-Husayn (a) tandis que le Prophète (s) avait attrapé sa barbe avec sa main, parfois tombait sur le sol puis se levait. Sayyida Fatima (a), Ève, Asîya, Marie et Khadidja (a) étaient également là, tandis que Fatima az-Zahrâ’ (a) avait posé sa main sur sa tête, parfois tombait sur la terre puis se levait. Dans le rêve, Sukayna s’approcha de Sayyida az-Zahrâ’ (a) et commença à pleurer. Sayyida Fatima (a) lui dit :

« Chère Sukayna ! Arrête de pleurer. Ton gémissement brûle mon cœur. C’est le vêtement pétri de sang de ton père. Je ne le laisserai pas de côté tant que je n’aurai pas rencontré Dieu. »[35] , alors elle s’est réveillée le cœur brisé, pleurant et a commencé à chercher son père partout. Toutes les dames essayèrent de la consoler pour qu’elle arrête de pleurer mais elle n’eut aucune paix et continua à pleurer. « O ma chère tante, où est mon père il y a quelques minutes j’étais avec mon père et il m’a embrassé et m’a dit ma chère Ruqayyah tu seras bientôt avec moi … Mais où est mon père maintenant ?

Toutes les dames et les enfants ont commencé à pleurer et maintenant ce bruit de pleurs avait réveillé Yazid (qu’Allah le maudisse) qui a envoyé ses serviteurs pour demander pourquoi ils pleuraient. Ils l’ont informé que sainte Ruqayyah (la paix soit sur elle) demande après son père et c’est pourquoi elle pleurait, et Yazid, pour son plaisir sadique, leur a ordonné d’envoyer la tête coupée de l’Imam Al-Hussein (paix soit sur lui) à la prison.

La tête de l’Imam al-Hussein (P) entre les mains de son orpheline Ruqaya (P)

Quand la vénérée Sayyida Ruqayya (P) a reçu la tête de son père elle a commencé à pleurer encore plus et l’a serrée très fort et a demandé à son père : « Qui t’a couvert de ton sang ? O père, qui t’a coupé la tête, ô père, qui m’as rendu orpheline à mon jeune âge ? O père, à qui nous sommes-nous après ? O père, qui prendra soin de l’orpheline jusqu’à ce qu’elle grandisse ? …  » Elle posa alors ses petites lèvres sur ses lèvres saintes de son père (p) et pleura lourdement jusqu’à ce qu’elle perde conscience, et il y eut un silence dans la cellule.

Martyre de Sayyida Ruqayya

Selon les sources, une jeune fille de l’Imam al-Husayn (a) tomba en martyre dans la ruine d’al-Chām. Les sources mentionnent qu’elle pleurait et voulait voir son père. Yazid ordonna de lui donner la tête de l’Imam al-Husayn (a). Elle tint la tête du père dans ses bras et tellement pleura qu’elle décéda. [36] Certaines sources dirent qu’elle s’appela Ruqayya.[37]

Il existe un consensus sur ce qu’un tombeau fut bâti sur le lieu où elle décéda et fut enterrée ; et aujourd’hui le sanctuaire de Sayyida Ruqayya (a) qui est bien connu[38] se situe dans un quartier de Damas connu sous le nom du quartier al-‘Amâra à côté de Bâb al-Farâdîs dont ses ruelles sont adjacentes au murs de la grande Mosquée des Omeyyades.[39]Tout le monde pensait que Ruqayyah s’était enfin endormi, l’Imam As-Sajjad (que la paix soit sur lui) a appelé sa tante Dame Zaynab (paix soit sur elle) : « O Tante, lève Ruqayyah de la tête de mon père, elle est morte ! » Cela a renouvelé le chagrin et l’affliction d’Ahl Al-Bayt (paix soit sur eux) qui ont commencé à pleurer. Elle (la paix soit sur elle) avait seulement trois ans quand elle a aidé à l’évènement de Karbala, et elle a été témoin de ses propres yeux les événements de la grande tragédie qui s’est abattue sur son père Imam Al-Hussein (paix soit sur lui), sa famille et ses compagnons, elle a souffert avec le reste de sa famille de la captivité de Karbala à Kufa, puis à Cham … Son appel : « Où est mon père ? » a secoué les piliers des trônes des oppresseurs, et c’était « Un juste mot devant un chef injuste ». Sainte Ruqayyah (paix soit sur elle) a été enterrée par son frère Imam As-Sajjad (que la paix soit sur lui). Ses vêtements ont été brûlés à Karbala et, en raison de blessures, elle s’est mélangée avec sa chair. Par conséquent, elle a été enterrée dans les mêmes vêtements brûlés et déchirés juste là dans le donjon de Syrie. « Que la paix soit sur vous, ô portion du foie de celui qui était totalement couvert de sang, que la paix soit sur vous, ô enfant de celui qui a été injustement tué à Karbala, que la paix soit sur vous, ô chérie d’Al-Hussein le martyr, la paix, la miséricorde et les bénédictions d’Allah soient sur lui. Que la paix soit sur vous, ô la fille élevée dans la maison de piété, que la paix soit sur vous, ô né dans la maison de l’estime de soi, que la paix soit sur vous, ô petite de la Colonne de Guidance, que la paix soit sur vous Ô martyr des pleurs, que la paix soit sur vous, ô celle qui est été tué par la patience dans l’adversité, la paix, la miséricorde et les bénédictions d’Allah soient sur vous, ô celle qui a beaucoup dénoncé et plaidé. Que la paix soit sur les pleurs, le chagrin, le deuil, Que la paix soit sur les lamentations captives, Que la paix soit sur l’une des orphelins de l’enfance, Que la paix soit sur celle du grand chagrin à la perte de celui qui était affectueux et miséricordieux. Que la paix soit sur celui du cœur qui réprime le chagrin, que la paix, la miséricorde et les bénédictions d’Allah soient sur celle qui a des larmes aux yeux qui coulent, sur celui qui gémit et qui déchire les cœurs, A cause des calamités successives, À cause de ce qui lui est arrivé au pays des afflictions. Que la paix soit sur vous, ô descendant d’Al Hussein ! Que la paix soit sur vous, ô fille des lumières célestes Muhammadite ! La paix soit sur vous, O branche de l’arbre alaouite Fatimide ! O petite d’Al-Hussein ! O Ruqayyah, Paix, miséricorde d’Allah et Ses bénédictions soient sur vous !

Notes:

1-Tabari, Kamel Bahaei, le 1383, p. 523.

2-Maali Alsbtyn vol. 2, p. 101 section 14.

3-Cheikh al-Mufîd, Al-Irshâd, vol 2, p 114 ; at-Tabarî, Târîkh at-Tabarî, vol 5, p 456

4-Ibn Abi al-Hadîd, Sharh Nahj al-Balâgha, vol 15, p 236

5-Cheikh al-Mufîd, Al-Amâlî, p 321

6-Cheikh al-Mufîd, Al-Irshâd, vol 2, p 114

7-Cheikh al-Mufîd, al-Irshâd, vol 2, p 115-116 ; at-Tabarî, Târîkh at-Tabarî, vol 5, p 457

8-Ibn A’tham al-Kûfî, al-Futûh, vol 5, p 123 ; al-Khârazmî, Maqtal al-Husayn (a), vol 2, p 43

9-Ja’far Muhâjir, Kârivâné Gham, p 29

10-Hirawî, al-Ishârât ilâ Ma’rifat az-Zîyârât, p 66

11-Hirawî, al-Ishârât ilâ Ma’rifat az-Zîyârât, p 66

12-Ibn Shadâd, al-A’lâq al-Khatîrat, p 178

13-Hamawî, Mu’jam al-Buldân, vol 2, p 186

14-Ibn Shahr Âshûb, Manâqib Âl Abi Talib, vol 4, p 82

15-Ibn Shahr Âshûb, Manâqib Âl Abi Talib, vol 4, p 82

16-Muhâjir, Kârivâné Gham, p 36-38

17-Ibn ‘Asâkir, Târîkh Madînat Dimashq, vol 2, p 304

18-Balâdhurî, Ansâb al-Ashrâf, vol 3, p 416 ; ad-Diynwarî, Akhbâr at-Tiwâl, p 384-385

19-Ibn A’tham, al-Futûh, vol 5, p 127 ; al-Khârazmî, Maqtal al-Husayn (a), vol 2, p 55-56

20-Sayyid b. Tâwûs, Iqbâl al-A’mâl, vol 3, p 89

21-Cheikh as-Sadûq, al-Amâlî, Majlis 31, p 230

22-Abû Rayhân Bîrûnî, al-Âthâr al-Bâqîya, p 331

23-Ibn A’tham, al-Futûh, vol 5, p 129-130

24-At-Tabarî, Târîkh at-Tabarî, vol 5, p 460

25-At-Tabarî, Târîkh at-Tabarî, vol 5, p 461

26-Sayyid b. Tâwûs, al-Luhûf, p 213

27-Ibn Namâ, Muthîr al-Ahzân, p 99

28-Al-Khârazmî, Maqtal al-Husayn (a), vol 2, p 64

29-Al-Ya’qûbî, Târîkh al-Ya’qûbî, vol 2, p 64

30-Ibn Athîr, al-Kâmil fi at-Târîkh, vol 2, p 577

31-Cheikh as-Sadûq, ‘Uyûn Akhbâr ar-Ridâ (a), vol 1, p 25

32-At-Tabarî, Târîkh at-Tabarî, vol 5, p 465

33-Al-Balâdhurî, Ansâb al-Ashrâf, vol 3, p 416

34-Ad-Darbandî, Iksîr al-‘Ibâdât fî Asrâr ash-Shahâdât, vol 3, p 621 ; Cheikh Abbas al-Qummî, Muntaha al- mâl, vol 2, p 1005 – 1006 ; Sayyid b. Tâwûs, Al-Luhûf, p 188 – 189

35-Ibn Namâ al-Hillî, Muthîr al-Ahzân, p 105 – 106

36-At-Tabarî, Kâmil Bahâ’î, p 523

37-Shâh ‘Abd al-’Azîmî, Al-Îqâd, p 179

38-Al-Jalâlî, Mazârât Ahl al-Bayt wa Târîkhuhâ, p 225

39-Al-Karbâsî, Târîkh al-Marâqid, vol 8, p 149

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