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Révélation des versets d'al-Mubâhala et de Tathir

Révélation des versets d’al-Mubâhala et de Tathir

2024-07-01

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Révélation des versets d’al-Mubâhala et de Tathir

Vingt-quatre du mois de Dhu al-Hijja la commémoration de la Révélation des versets d’al-Mubâhala et de Tathir

Brève description

Le 24 Zil-Hijja est un jour important dans l’histoire de l’islam. Il s’agit d’un événement historique immortel, que les historiens et les mufassir ont relaté, et qui a mis en évidence l’immunité de la Famille du Prophète ‘Ali, Fatima, al-Hassan et al-Husayn aux yeux d’Allah, et sa place sublime dans la Ummah.

Le verset d’al-Mubâhala : est le verset 61 de la sourate la famille de ‘Imrân (Âl ‘Imrân) qui fait allusion à la pratique de malédiction réciproque entre le Prophète (s) et les chrétiens de Nadjran. Selon les exégètes chiites du Coran et certains savants sunnites, il est la preuve de grandes qualités des membres de la famille du Prophète (s), spécialement de l’Imam Ali (a). D’après ce verset, l’Imam Ali (a) est présenté comme l’âme du Prophète (s).

Le verset d’at-Tat’hîr: ou le verset de la purification est le verset 33 de la Sourate Les Factions qui parle de la purification des Ahl al-Bayt de toute souillure et qui est le verset sur lequel s’appuient les ulémas chiites pour prouver l’infaillibilité des Saints Imams(a).

Ce verset est l’un des quelques versets qui ont de nombreuses traditions prophétiques sur les circonstances de leur révélation – plus de soixante-dix traditions – Cette tradition est rapportée par les sunnites et les chiites.

Malgré la grandeur et l’impotence  de cet évènement, révélation des versets d’al-Mubâhala et de Tathir , ce jour, nommé  le jour de Mubâhala, est très peu connu chez les musulmans.

Signification d’al-Mubâhala

Le terme « al-Mubâhala » signifie « ordalie » . [1] L’expression Bahalahu Allah (en arabe : بَهَلَهُ اللهُ) signifie « qu’Allah le maudisse » et « le prive de Ses bienfaits »[2].Deux personnes ou deux partis, qui croient avoir raison, supplient devant Dieu et lui demandent de maudire le menteur, afin que chacun sache qui a raison.

Ainsi, le Prophète (s) suggéra aux chrétiens de Najran de faire al-Mubâhala et ils acceptèrent ; cependant, le jour de la rencontre venu, ils refusèrent de faire al-Mubâhala, puisqu’ils virent que le Prophète (s) venait avec les membres les plus proches de sa famille, à savoir sa fille, Fatima az-Zahrâ’ (a), son gendre, l’Imam Ali (a), ses petits-fils, l’Imam al-Hasan al-Mujtabâ (a) et l’Imam al-Husayn (a) et comprirent donc leur vérité. De cette façon, le Prophète (s) devint victorieux dans cet évènement.

D’après les chiites, l’occasion d’al-Mubâhala du Prophète (s) avec les chrétiens de Najran n’est pas seulement un signe de la vérité de la réclamation du Prophète (s) (invitation à l’islam), mais montre aussi le statut ses membres immaculés de sa famille, depuis qu’il (s) a présentés seulement eux et personnes d’autre parmi tous ses compagnons et proches.

Par conséquent, cet évènement fait partie des mérites des Ahl al-Bayt (a). La rencontre d’al-Mubâhala s’est produite le 24 Dhu al-Hijja, 10 H (632 C).

Cet événement est mentionné dans les sources chiites et sunnites.

Evènement d’al-Mubâhala

           A quel événement fait référence ce verset coranique ?

Ce verset coranique fait allusion à un événement historique qui prit le nom d’« alMubâhala », qui eut lieu vers la fin de la vie du Prophète Mohammed(s), après l’expédition de Tabûk (9H) contre les soldats de l’empereur romain Heraclius, et après que la presque totalité de la péninsule arabique eut rejoint l’Islam et se fut ralliée au Prophète Mohammed(s), sans doute le 24 dhû al-Hijjah en l’an 9H (~632 apJC).

Le Messager de Dieu(s) avait précédemment envoyé une lettre à l’évêque et aux habitants de Najrân (ville située au sud de la péninsule arabique, à la limite nord du Yémen actuel, tristement célèbre pour le martyre de Chrétiens jetés dans le feu en l’an 523 apJC (environ), évoqué dans la sourate al-Burûj (85)). Dans cette lettre, il(s) les invitait à se soumettre à l’Islam. S’ils acceptaient de se soumettre à Dieu, de reconnaître le Prophète Mohammed et sa religion, donc de devenir musulmans, ils bénéficieraient des mêmes droits et devoirs que les autres musulmans. S’ils refusaient, ils devraient payer une compensation, la (jiziyat) [3] et autorisaient de fait une situation de guerre ou de paix.

En réponse, l’évêque de Najrân décida d’envoyer une délégation de 14 notables chrétiens chez le Prophète Mohammed(s) qui discuterait avec lui(s). Quand cette délégation arriva chez le Prophète(s), elle se mit à argumenter avec lui(s), à l’interroger sur le père du Prophète ‘Issâ(p) fils de Mariam(p), prétendant que l’absence apparente de père lui(p) conférait un statut de divinité (« Dieu lui-même » ou « fils de Dieu »). Ce que le Prophète(s) récusait véhément.

C’est alors que furent révélés au Prophète(s) les versets 59 et 60 (comparant la création du Prophète ‘Issâ(p) à celle du Prophète Adam(p)), après quoi, il n’appartenait plus au Messager de continuer de discuter avec eux. Si la délégation continuait à refuser d’admettre cette Vérité divine, il ne servait plus à rien d’argumenter avec eux.

C’est alors qu’eut lieu l’Ordre divin adressé au Prophète(s) de les appeler à une sorte d’ordalie, relatée dans ce verset 61. Dieu (qu’Il soit Exalté) demanda à son Prophète(s) de leur demander de revenir et d’appeler ensemble les fils, les femmes et eux-mêmes (c’est-à-dire ce qui est le plus proche et le plus cher pour chacun), puis de délaisser toutes les considérations de ce monde, du « moi » (de l’âme), tout ce qui est autre que la recherche de la Vérité et de la Satisfaction de Dieu. Enfin, dans cette situation, de placer la Malédiction de Dieu sur les menteurs (non pas sur ceux qui sont dans l’erreur par ignorance mais sur ceux qui cachent la vérité) sans citer aucun nom ni viser personne. En fait, c’était l’épreuve qui devait mettre en évidence la sincérité des intentions et faire apparaître la Vérité.

Nos fils (abnâ’a-nâ) dans le verset d’al-mubâhala

Selon les propos rapportés(2), le prophète Mohammed(s) se rendit le lendemain au rendez-vous, avec al-Hussein(p) sur ses épaules, tenant la main d’al-Hassan(p), sa fille Fâtimah(p) marchant derrière lui(s) et ‘Alî(p) derrière eux (à propos desquels Dieu a révélé le verset de la Purification, le summum de la certitude, de la foi, de la pureté et de la manifestation de la Vérité divine). C’est-à-dire avec les gens qui lui(s) étaient les plus chers, dont la présence donnait un poids supplémentaire à l’ordalie.

Par l’Imam ar-Ridâ (a)  « Personne n’a jamais dit que le Prophète (s) a pris quelqu’un d’autre que Ali b. Abî Talib (a), Fatima (a), al-Hasan (a) et al-Husayn (a) sous la cape, quand il allait à al-Mubâhala, ainsi, par « nos fils » , le Coran signifiait al-Hasan (a) et al-Husayn (a), par « nos femmes », le Coran signifiait Fatima (s) et par « notre âme », le Coran signifiait Ali b. Abî Talib (a). [4]

Par conséquent, dans le verset d’al-Mubâhala, Dieu s’est référé à l’Imam al-Hasan (a) et à l’Imam al-Husayn (a) en tant que fils du Prophète (s) et c’est la raison la plus évidente qu’Ahl al-Bayt (a) sont la progéniture du Prophète (s).

Nos femmes (nisâ’a-nâ) dans le verset d’al-mubâhala

Fatima (a) fut la seule femme, en compagnie du Prophète (s) au jour de l’Ordalie (Al-Mubâhala) avec les chrétiens de Najran.

Dans cet l’événement, l’Imam Ali (a), Fatima az-Zahra (a), l’Imam al-Hasan al-Mujtabâ (a) et l’Imam al-Husayn (a) accompagnèrent le Prophète (s).[5]

« et nos femmes  » du verset sacré tel qu’énoncé par le saint Prophète: « Ceux parmi les femmes qui représentent la position la plus proche de mon affiliation humaniste et spirituelle dans ma vie, et ici je propose ma fille Fatima, la Doyenne des femmes du monde, qui «  fait partie de moi  » et «  Allah se met en colère pour sa colère et satisfait de sa satisfaction  » dans ce grand défi afin de prouver que je suis absolument sûr de la vérité de mon appel, pour l’homme ne met pas en avant son peuple le plus aimé dans les lieux de danger s’il n’est pas certain de la sécurité.  »

Nos âmes (ou nous-mêmes) dans le verset d’al-mubâhala

L’Imam Ali Ridha (Paix et salut sur lui): « Personne n’a jamais dit que le Prophète (s) a pris quelqu’un d’autre que Ali b. Abî Talib (a), Fatima (a), al-Hasan (a) et al-Husayn (a) sous la cape, quand il allait à al-Mubâhala, ainsi, par « nos fils » , le Coran signifiait al-Hasan (a) et al-Husayn (a), par « nos femmes », le Coran signifiait Fatima (s) et par « notre âme », le Coran signifiait Ali b. Abî Talib (a). [6] Un dialogue entre l’Imam Ali Ar-Redha (que la paix soit sur lui) et Al-Ma-Moon (calife abbasside) s’est déroulé comme suit: Al-Ma-Moon:

« Dites-moi le plus grand mérite de l’Imam Ali (a) mentionné dans le Coran » .

L’Imam ar-Ridâ (a) déclara :

« son mérite dans l’évènement d’al-Mubâhala » .

Ensuite, l’Imam (a) récita le verset d’al-Mubâhala et déclara :

« Le Prophète (s) appela al-Hasan (a) et al-Husayn (a) qui furent ses fils ; et il appela aussi Dame Fatima (s) qui est la référence pour « femmes » dans ce verset et l’Imam Ali (a) qui est « l’âme » du Prophète (s) dans la Parole de Dieu. Et on sait que personne dans la création n’est plus haut que le Prophète (s). Alors, selon la parole de Dieu, personne ne devrait jamais être plus haut que l’âme du Prophète (s) » .

Alors, al-Mamun déclara :

« Dieu amena l’expression « nos fils » en forme plurielle, alors que le Prophète (s) n’apporta que ses deux fils et aussi « nos femmes » est pluriel, alors que le Prophète (s) n’apporta que sa fille ; donc, pourquoi ne pas dire que l’appel de « nos âmes » signifierait aussi seulement le Prophète (s) lui-même ? par conséquent, le mérite que vous avez mentionné sur l’Imam ‘Ali (a) deviendrait nul » .

l’Imam ar-Ridâ (a) lui répondit :

« Votre argument est faux, parce qu’un appelant appelle quelqu’un d’autre que lui-même, comme si un commandant commandait quelqu’un d’autre que lui-même, et ce n’est pas bien, si quelqu’un s’appelle en réalité alors que personne ne peut en fait, ordonner lui-même. Et puisque le Prophète (s) n’a pas appelé un homme à al-Mubâhala autre que l’Imam Ali (a), il est confirmé qu’il est l’âme que Dieu mentionna, dans Son Livre et a ordonné à ce sujet là-bas » .

Ensuite, Mamun déclara :

« Avec la réponse, la question a été détruite » . [7]

Selon les propos rapportés(2), le prophète Mohammed(s) se rendit le lendemain au rendez-vous, avec al-Hussein(p) sur ses épaules, tenant la main d’al-Hassan(p), sa fille Fâtimah(p) marchant derrière lui(s) et ‘Alî(p) derrière eux (à propos desquels Dieu a révélé le verset de la Purification, le summum de la certitude, de la foi, de la pureté et de la manifestation de la Vérité divine). C’est-à-dire avec les gens qui lui(s) étaient les plus chers, dont la présence donnait un poids supplémentaire à l’ordalie.

Certains savants ont soulevé le problème du pluriel alors que le Prophète(s) est venu avec ses deux petits-enfants, sa fille et un autre homme. Seulement, l’appel à ces gens de venir les rejoindre était général. Il n’y a donc pas de problème si dans sa réalisation, c’est au singulier. Cette façon de s’exprimer n’est pas spécifique à ce verset.

Autre problème soulevé : le mot « ibnâ’ » (fils) qui, en fait, ne s’applique pas qu’aux fils du père, mais aussi ceux de la mère et aux petits-enfants.

Selon les sources islamiques, les chrétiens discutèrent entre eux et décidèrent que si le Prophète venait avec beaucoup de gens autour de lui, c’est qu’il chercherait à les effrayer et l’ordre ne serait pas véridique. Dans ce cas, pas de crainte pour eux. Mais s’il venait avec un petit nombre de sa proche famille, alors le défi était véridique, le Prophète était vraiment un Prophète de Dieu. Dans ce cas, ils devraient éviter cette ordalie.

Selon certains propos rapportés, la seule vue du Prophète(s) accompagné de ces quatre personnes(p) (les meilleures créatures du monde) suffit pour les effrayer, refuser l’ordalie (la crainte ayant envahi leur cœur) et accepter le paiement de la (jiziyat).

Selon d’autres propos rapportés, l’évêque de Najrân, voyant le Prophète(s) et ceux qui étaient avec lui(s), dit : « Ô rassemblement de nasâra (chrétiens), certes je vois des visages qui, s’ils demandaient à Dieu de faire disparaître une montagne de sa place, Dieu le ferait pour eux. Alors ne faites pas cette ordalie, parce que vous serez perdus, il ne restera plus àla surface de la terre un seul nasrânî (chrétien) jusqu’au Jour de la Résurrection. » Alors, ils dirent au Prophète(s) qu’ils ne voulaient pas faire cet appel à la malédiction, sans toutefois reconnaître la justesse des propos du Prophète(s). Ils décidèrent de rester dans leur religion et se résignèrent à payer la « jiziyat », ne pouvant affronter militairement le Prophète Mohammed(s).

De cette façon, le Prophète (s) écrivit le traité de paix et la délégation retournèrent.

Plus tard, le Prophète (s) déclara :

« Je le jure par Dieu que mon âme est à sa portée, que la disparition du peuple de Najran s’était approchée et s’ils s’seraient engagé dans al-Mubâhala avec moi, ils se seraient transformé certainement en singes et cochons et toute leur terre aurait brûlé et Dieu aurait détruit tout le peuple de Najran et même les oiseaux ne seraient restés dans leurs arbres et tous les chrétiens seraient monts en espace de moins d’un an. »[8]

Peu de temps après le retour de la délégation à Najran, Sayyid et ‘Âqib vinrent au Prophète (s) avec des cadeaux et devinrent musulmans.[9]

Le verset de Tathir

« O vous, les gens de la Maison ! Dieu veut seulement éloigner de vous la souillure et vous purifier totalement (Coran XXXILI, 33)

Ce verset est la louange des Gens de la Maison.

Contexte de la révélation

Umm Salama, épouse du Prophète dit:

« C’est chez moi que fut descendu le verset de la purification. Le Prophète appela alors Fâtima, Ali, al-Hassan, et al-Hussein. Puis il les recouvrit avec un manteau, et dit: “Mon Dieu, ceux-là sont les Gens de ma Maison, et mes protégés; éloigne d’eux la souillure et purifie-les complètement! » [10]

Il est nécessaire de donner quelque détaille concernant le verset :

1-le mot «Certes = Inama» est l’un des plus importants adverbes déterminants dans la langue arabe, il affirme et certifie l’expression après lui et contredit toutes les autres Par conséquent le sens du verset est clair, c.-à-d. il démontre deux choses :

a)-la volonté de Dieu uniquement pour la purification et la négation de sa volonté pour autre.

b)-seul  les gens de la maison  sont concernés par cette purification  et la négation de toute autre personne.[11]

2- nous voulons savoir quelle est la volonté  qui est employée dans ce noble verset (Dieu veut).Est-ce qu’il est possible que cette volonté soit législative? Non, s’elle était ainsi le sens de (Dieu veut) serait qu’Il veut les purifier et leurs éviter l’impureté selon leurs volontés et choix, dans ce cas le verset ne démontre pas leurs infaillibilités. Dans son essence, Dieu le Très Haut veut du bien à ses adorateurs, la purification, la justice, la vérité mais ces derniers ne l’obéissent pas. Sur ce, comme nous le soutenons dans ce contexte le verset ne prouve pas l’infaillibilité.

Et la volonté législative ne concorde pas avec l’adverbe précité (Inama = Certes) puisque c’est l’un de plus importants adverbes déterminatifs. Sans doute la volonté de purifier dans le sens législatif ne peut jamais être uniquement pour les gens de la maison. Si Dieu veut la purification de tous les croyants, il dit: « Dieu ne veut pas vous imposer quelque gêne, mais il veut vous purifier et combler ses bienfaits envers vous ». Donc si nous nous basons sur ce sens-là, cet adverbe n’a pas sa place dans le contexte et ne particularise pas les gens de la maison et n’exclus pas les autres, mais nous vous avons bien expliqué le rôle positif et négatif de l’adverbe. De ce qui précède nous déduisons que la volonté législative dans ce contexte est nulle et sans effet, et il nous reste seulement la volonté créatrice afin que le vrai sens de l’adverbe ou sa symbiose avec le contexte soit conforme.

 Qui sont les gens de la maison?

Certains insistent pour dire que les  Ahl al-Bayt  dans le verset sont les épouses du prophète, la raison est que l’avant et l’après du verset sont consacrés aux femmes du prophète doc  ça n’a pas de sens qu’il ne soit pas consacré à eux ?

De nombreux commentateurs sunnites et chiites  ont répondu à cette question et  la forme détaillée de cette réponse est expliquée dans les livres d’interprétation, mais en bref on doit répondre que :

Tout d’abord, dans le verset, le pronom (ankum) est masculin tandis que les épouses du Prophète sont des femmes. ce ne pas correctes d’utiliser le pronom « ankum » a la place de « ankunna»qui est spécifiquement un pronom féminin, donc le pronom masculin désigne un groupe qui est masculin en raison du mâle dominant (ou tous des hommes)

Deuxièmement, tels ordre des mots et des verset existe dans le coran, tels que la partie inférieure du verset 3 du chapitre 5(Maedat) situé au milieu des versets qui site des chose que la consommation est interdite, alors que cette partie parle du complément de la religion et le désespoir des mécréants de la religion divine.

Tabarsi dit: Ce n’est pas le seul verset du Coran ou  des versets ressemblés dans une sourate  qui parlent d’une variété de sujets; le Coran est rempli de tels cas. En outre, de nombreux exemples de ces cas sont vus aussi dans la langue et poésie arabe.[12]

D’autre part parmi les soixante-dix récits  qui ont suivis ce verset chez les sunnites par la voix de (ummuSalameh, Aisha, Abou saiid Khadry, Ibn Abbas, Souban, waiilat ibn Asqa Abdullah bin Jaafar, Ali (AS), Hassan bin Ali (AS)) et chez les Shiites par la voix de (d’Ali (AS), Imam Sajjad (AS), Imam baiqir (AS), Imam Sadiq (AS) et de l’Imam Ridha (AS), ummu. Salmat, Abouzar, Abulayli, aboul aswadd douwalie, amrou boun maymoun ouwadi,saad boun abil waqas) il n’ya pas un seul récit qui dit que le verset fait partie des verset  révélés à-propos des  épouses du Prophète (saw), et Person parmi les  commentateurs na dit cela, même ceux qui attribuent le verset aux épouses du prophète comme arwa et akram n’ont pas dit que le verset fut révélé dans l’intervalle de ces versets.  [13]

Les Récits qui ont été abondamment cités  clarifient  les gens de la maison :

hakim Neyshabori (Imam sunnites) dans Moustadrak Shahiayn par Abdullah boun  Ja’far dit que ce hadith est autantique  après avoir mentionné la circonstance de la descente de ce verset. Dans saï mouslim, sounanoul Kobra de Baïhaqi, Tabari , Ibn kas sir et Souyouti dans  leur interprétations, Tirmizi dans son saï, Thawi  dans moushkil al ascar, Hay sámi dans  majmaou zawaid, Ahmed ibn Hanbali dans sounann , ont tous rapporte la circonstance de la révélation de cet verset par la voix de ummu  Salamat, wasilat, Oumar Ibn Abi Salamat, Aisha, que le Prophète (saw) a identifié le gens de la maison et Fatimat ,Ali , Hassan et Hussain (AS) avec lui recouvrit avec un manteau .[14]

Dans saï tirmizi , tafsiril souyouti par la voix de Abou Saïd Kadiri et dans moushkiloul ah sar de tahawi : Umm Salma ajoute : «J’ai alors levé le voile pour entrer avec eux, mais le Prophète l’a retiré de ma main en me disant : ‘ »Tu es bien, là où tu es. »»

Troisièmement, étant donné que le mot « RiJS dans le verset a été utilisé avec l’article de définition (alif wa lam)  qui signifie le genre de la souillure   donc le verset signifie que dieu a purifie pleinement de toute genre de souillure   cette purification totale égale  à l’infaillibilité divine[15] alors que personne n’accepte que les épouses du prophète son infaillible raison pour laquelle ce verset a été utilisé pour prouver l’infaillibilité des imams[16]

Hadiths fiables sur ce verset

Le verset correspond à l’interprétation qui a été donnée de l’Ahl al-Bayt, c’est-à-dire ‘Ali, Fâtima, Hasan et Husayn car s’il concernait uniquement les épouses du Prophète, le pronom auraient du être au féminin عَنکُنَّ et non au masculin عَنکُم, et au lieu de یطَهِّرَکُم nous aurions dû avoir یطَهِّرَکُنَّ [17]

En réponse à la question de savoir pourquoi au milieu des devoirs des épouses du Prophète, un tel verset a été révélé qui ne les concerne pas, nous dirons que cela est courant en littérature arabe et dans le Coran, où de nombreux versets se côtoient sans avoir de liens de sens particuliers, d’autre part, les récits (riwâya) ont précisé que ce verset avait été révélé séparément puis inséré au milieu d’autres versets lors de la compilation [18].

La fiabilité des hadiths qui précisent que ce verset a été révélé au sujet des « Cinq du manteau » est reconnue par tous les savants chiites [19], et des hadiths des Saints Imams précisent que le terme « Ahl al-Bayt » concerne aussi les autres Imams chiites en plus des « Cinq du manteau ».

Ibn Kathir, savant religieux sunnite, dans son commentaire de ce verset, a rapporté un hadith de l’Imam Hasan qui a dit en chaire : « Nous sommes l’Ahl al-Bayt au sujet de qui, Dieu a révélé ce verset ». Hamû a rapporté de l’Imam Sajjâd qu’il avait déclaré à un homme de Shâm qui l’avait interrogé sur le sens de ce verset, que l’Ahl al-Bayt étaient les Quatorze Impeccables [20].

Notes:

1-Al-Jawharî, as-Sihâh, sous l’entrée de بهل

2-Az-Zamakhsharî, al-Kahsshâf, vol 1, p 368

3-une sorte d’impôts ou de tribut en échange de leur protection.

4-Tabâtabâʾî, p. 229-230

5- Ibn Athîr, Al-Kâmil fi at-Târîkh, v 2 p 293

6-Tabâtabâʾî, p. 229-230

7-Cheikh al-Mufîd, al-Fusûl al-Mukhtârat, p. 38

8-Al-Qummî, Muntaha al-Âmâl, vol 1, p 183-184 ; Cheikh al-Mufîd, al-Irshâd fî Ma‘rifat Hujaji Allah ‘Ala al-‘Ibâd, vol 1, p 166-171

9-Cheikh at-Tabrisî, Majma’ al-Bayân, vol 2, p 310; Ibn SA’d, at-Tabaqât al-Kubrâ, Khâmisat 1, p 392

10-Almyzan fi tafsiri  – al couraan, c. 16, p. 475.

11- Idem, p. 462.

12- Tabarsi, majmaou al- Bayan, c. 7, p. 560.

13- Idem, p. 466.

14- Le verset de la purification dans les  livres des deux écoles, Allameh Seyyed Morteza Asgari, p. 20-12.

15- Almyzan fi tafsiri – al couraan c. 16, p. 467.

16- Idem,

17-Qortabi, vol. 14, p. 183; Abû Hayân Andalûs, vol. 7, p. 231; Husayni Teherâni, p. 290-292

18-Tabarsi, vol. 8, p. 560 ; Tabâtabâ’i, vol. 16, p. 311

19-Ibn Hakam, p. 297-311 ; Kûfi, p. 331 et 340 ; Tûsi, vol. 8, p. 339 ; Tabarsi, vol. 8 ; Ibn Tâwûs, p. 215 ; Tabâtabâ’i, vol. 16, p. 311

20-Ibn Kathir Dameshqi, Tafsir al Qor’an ‘Azim, vol 6 ; Muhamad Husayn Shams-o-dîn, p. 371

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