Le prince des croyants Ali et la conversion du chrétien

Les chrétiens ont toujours considéré leur religion comme une religion de bonté, et ils considèrent leurs aînés et leurs dirigeants comme des leaders dans le domaine de la moralité. Cependant, avec un regard superficiel sur la Sainte Bible et les quatre évangiles, une personne raisonnable se rendra compte que non seulement les dirigeants mais aussi leur Dieu Christ (la paix soit sur lui) montre son immoralité et sa méchanceté dans diverses situations. Dans l’évangile de Matthieu, il est dit qu’une femme grecque est venue à Jésus pour guérir sa fille, mais au lieu de la consoler, Jésus a dit : « Que les enfants (les enfants d’Israël) soient nourris d’abord, car il n’est pas bon de prendre le pain des enfants et le jeter aux chiens !”[1]

David, que les chrétiens et les juifs appellent leur grand roi, pendant la guerre et la campagne, en plus du meurtre odieux d’hommes, il n’a pas laissé en vie une seule femme sans qu’elle traitée comme prisonnière de guerre dans. Il est dit dans la Bible : « Et David et ses hommes se levèrent et attaquèrent les Jéshurites, les Joziens et les Amalécites, parce que ces tribus vivaient autrefois dans ce pays depuis Shur jusqu’au pays d’Égypte, et David vainquit les gens de cette terre, homme ou femme. Il ne l’a pas laissé vivre…” [2] Bien que ces calomnies et comportements illégaux soient loin du domaine sacré des prophètes, à ce stade, nous ne cherchons qu’à exprimer ce qui est dans la Bible et ce que croient les chrétiens.

Contrairement aux prophètes et rois chrétiens qui se parent de toute immoralité et violence, le Prophète de l’Islam (paix et bénédictions d’Allah sur lui) a été introduit dans le livre sacré de l’Islam, le Saint Coran, une miséricorde pour tous les mondes ( pas seulement les musulmans et pas seulement les arabes) : Et Nous ne t’avons envoyé qu’en miséricorde aux mondes [Prophètes : 107] Les califes et imams infaillibles ont également suivi les traces du Saint Prophète (paix et bénédictions de Dieu sur lui) et, au sommet de leur pouvoir, ils ont traité les adeptes des autres religions, en particulier les chrétiens, avec une miséricorde et une humilité totales.

Pendant le califat d’Ali (paix soit sur lui) à Kufa, son armure a été perdue. Après un certain temps, il a été retrouvé chez un chrétien. Ali (la paix soit sur lui) l’a emmené devant le juge et a affirmé que cette armure est la mienne, je ne l’ai ni vendue ni donnée à personne, et maintenant je l’ai trouvée avec cet homme. Le juge a dit au chrétien: Calife a énoncé sa demande, que dites-vous ? Il a dit : Cette armure est à moi, et en même temps, il a dit qu’il ne nie pas l’autorité du calife (le calife a peut-être fait une erreur). Le juge s’est tourné vers Ali (que la paix soit sur lui) et a dit : Vous êtes le plaignant et cette personne est l’accusé, c’est donc à vous d’apporter un témoin. Ali (la paix soit sur lui) a ri et a dit : Le juge a raison, maintenant je devrais amener un témoin, mais je n’en ai pas. Le juge a statué en faveur du chrétien sur la base du fait que le plaignant n’a pas de témoins, et il a pris l’armure et est parti.

Le chrétien qui savait mieux à qui appartenait l’armure, après avoir fait quelques pas, sa conscience a été ébranlée et il s’est retourné et a dit : Ce type de gouvernement et de comportement n’est pas un comportement humain normal, c’est le type de gouvernement du prophète, et il a admis que l’armure était d’Ali (la paix soit sur lui). ) Cela n’a pas pris longtemps, ils l’ont vu se convertir à l’islam et combattre sous la bannière d’Ali (la paix soit sur lui) dans la bataille de Nahrwan avec enthousiasme et foi.[3]

Note 

[1]. Bible, Marc 7 : 27.

[2]. Bible, 1 Samuel 27 : 8 – 10.

[3]. Imam Ali, Sound of Humanity, page 63. Niz Bihar, volume 9, édition Tabriz, page 598