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Le jour d’Arafah
Le 9e jour de Dhul Hijjah est le jour d’Arafah، et un jour avant la fête du sacrifice. L’un des jours les plus importants pour les musulmans. C’est un jour où Allah appela Ses serviteurs à Lui obéir et à L’adorer. Il leur déroula les nappes de Ses bienfaits et de Sa Largesse.
C’est aussi un jour où Satan est humilié, mesquin, banni et en colère plus qu’à n’importe quel autre moment.
D’après le fiqh chiite, en ce jour, les pèlerins doivent rester depuis le midi jusqu’au coucher du soleil à ‘Arafât. Les musulmans apprécient beaucoup le jour de ‘Arafa et d’après les hadiths, en ce jour, il est conseillé d’effectuer certains actes comme : l’invocation et se repentir auprès d’Allah. Aussi, la visite pieuse de l’Imam al-Husayn (a) et la récitation de l’invocation de ‘Arafa sont très conseillées.
Informations générales
Parcours de ‘Arafât jusqu’à la Mosquée al-Harâm
‘Arafât est un terrain large et plat à l’est de La Mecque avec une superficie de 18 km carrés. Aujourd’hui, il se situe à 23 km de La Mecque.[1]
Le mont ar-Rahma se trouve au nord-est de ‘Arafât[2] et pour cette raison, il est également nommé le mont ‘Arafât.[3]
D’après la loi islamique, le Haram de La Mecque ne comprend pas le terrain ‘Araffât.[4] Dans différentes périodes historiques, les limites et les frontières de ‘Arafât étaient toujours précisés avec des signes et des panneaux.[5]
Au temps de l’émigration du Prophète Abraham (a) avec son épouse Agar et son fils Ismaeil, un tribu nommé Jurhum habitait à ‘Arafât.[6] Certains géographes antérieurs présentèrent ‘Arafât comme un petit village.[7]
Appellation
« ‘Arafa » est un mot arabe qui provient de la racine « ‘ R F (ع ر ف) ». Ce mot signifie la compréhension et la connaissance d’une chose avec la méditation sur ses effets.[8] Le nom de ‘Arafa provient du nom d’un endroit, nommé ‘Arafât, où tous les pèlerins doivent camper en ce jour.[9]
Importance
Arafât est parmi les lieux saints de l’islam.[10] L’arrêt dans ce terrain fait partie des piliers (Rukn) du hadj at-Tamattu‘. Il est obligatoire pour les pèlerins de s’y arrêter du déclin du soleil au coucher du soleil du Jour de ‘Arafa, c’est-à-dire le 9e jour du mois de Dhi al-Hijja.[11]
A l’époque préislamique, les gens de La Mecque négligeaient de s’arrêter à ‘Arafât en disant que nous sommes des gens du haram divin et nous n’en sortons pas.[12] Selon certains hadiths de recueils de hadith des sunnites, le Prophète Muhammad (s) faisait ce rite même avant sa prophétie.[13]
Le Messager d’Allah (s) dit sur la grandeur de ‘Arafa : le coucher du soleil du jour de ‘Arafât, Dieu est fier les anges des gens qui sont présents à ‘Arafa et pardonne tous leurs péchés.[14] Dans un autre hadith, il dit :
« Il y a des péchés qui ne sont pardonnés qu’à ‘Arafa. »
Aussi, l’Imam as-Sâdiq (a) dit :
« L’homme le plus pécheur parmi les gens de ‘Arafa est celui qui revient de ‘Arafa pensant que ses péchés ne sont pas pardonnés. »
Selon les hadiths qui parlèrent de Dahw al-Ard,[15] ‘Arafât à côté de la Kaaba et la plaine Minâ sont les lieux où la terre s’étendit de ces lieux et fut sorti de sous l’eau.[16]
‘Arafât est le terrain où l’Imam al-Husayn (a) récita l’invocation al-’Arafa. Il sortit de sa tente, sur le côté gauche du mont ar-Rahma et se mit à la réciter.
Au jour de ‘Arafa, les pèlerins se réunissent à ‘Arafât, remercient Allah et se repentent auprès de Lui.
Du fait de l’importance de ce jour, il est rapporté plusieurs invocations à réciter en ce jour. Aussi, il est rapporté une invocation du Prophète (s), spécial pour le jour de ‘Arafa.[17] Parmi les invocations les plus connues de ce jour, on peut citer l’invocation de l’Imam al-Husayn (a) et l’invocation de l’Imam as-Sajjâd (a) au jour de ‘Arafa.[18]
D’après plusieurs hadiths, le jour de ‘Arafa est un jour spécial, dans lequel, Allah pardonne aux croyants et à ceux qui se repentent auprès de Lui.[19]
Le jour de ‘Arafa est le jour de l’exaucement des implorations.[20]
Les Imams des chiites (a) estimaient beaucoup le jour de ‘Arafa, appelaient les gens à le célébrer et ne refusaient jamais les demandes de la part des pauvres.[21]
On rapporte que l’Imam Zayn-ul-Äbidine (p), ayant vu un mendiant en train de mendier auprès des gens le jour de Arafat, il lui dit : « Malheur à toi ! Tu demandes de l’aide à d’autres qu’Allah en ce jour où on demande à Allah Sa Grâce même pour les fœtus dans les utérus pour qu’ils soient heruex ! »
Préceptes juridiques
D’après le fiqh chiite, il est obligatoire que les pèlerins restent en ce jour à ‘Arafât, depuis midi jusqu’au coucher du soleil. Donc, il est interdit d’en sortir. Cet acte fait partie des piliers du pèlerinage, ça veut dire que si un pèlerin accomplit les rites du pèlerinage sans rester à ‘Arafât au jour déterminé, son pèlerinage est invalide.[22]
Il y a trois opinions sur le temps du campement à ‘Arafât parmi les courants sunnites :
Depuis le coucher du soleil de la veille du 10 Dhu al-hijja jusqu’au matin du jour de la fête du sacrifice.
Depuis le matin du 9 Dhu al-hijja jusqu’au matin du 10 Dhu al-Hijja.
Depuis midi du neuvième jour jusqu’au matin du dixième jour.[23]
Le jour d’Arafah est considéré comme le jour le plus important du Hajj. Les pèlerins partent pour les plaines d’Arafah juste après l’aube. Ils passent toute la journée debout (ou assis) autour du mont de la Miséricorde, demandant pardon à Allah et faisant des supplications.
Actes recommandés au jour de ‘Arafa
Les actes de piété à accomplir en ce jour sont :
1- Le ghusl (La douche rituelle)
2- la ziyârah (visite pieuse) de l’Imam al-Hussain, laquelle vaut mille pèlerinages majeurs (hajjah), mille pèlerinages mineurs (‘umrah), mille jihâds et même bien plus. En effet les hadiths relatifs aux mérites de cette ziyârah en ce jour sont concordants. Quiconque a la chance donc de se rendre au mausolée de l’Imam al-Hussain (p) aura du moins autant de récompense spiriruelle sinon plus que celui qui est présent à Arafât. On peut voir les modalités de cette ziyârah dans le chapitre des ziyârât
3- Accomplir, après la Prière de ‘Açr et avant de commencer àlire les du‘â’ de Arafat, 2 rak‘ah de prière ne plein air et reconnaître devant Allah les péchés commis afin qu’on gagne les mérites de Arafat et qu’on obtienne le pardon d’Allah. Après quoi on commence les actes de piété et les du‘â’ de Arafat prescrits par les Ahl-ul-Bayt (p). Il est recommandé de faire le jeûne de Arafat pour quiconque est suffisamment fort pouvoir accomplir l’ensemble des actes de piété recommandés de ce jour.
Au déclin du soleil on doit sortir en plein air pour accomplir les prières obligatoires du Dhuhr et du ‘Açr en prenant soin de bien performer le rukû‘ et le sujûd. Après la fin de ces prières, on doit accomplir deux rak‘ah de prière qui comportent la lecture de la sourate al-Ikhlâç après la sourate al-Hamd dans la première rak‘ah, et la sourate al-Kâfirûn dans la secpnde rak‘ah. Puis on accomplit 4 autres rak‘ah dont chacune comporte la lecture des sourates al-Hamd et al-Ikhlâç 50 fois. C’est cette prière qu’on appelle la prière d’Amîr al-Mu’miniîn (le Commandeur des croyants, l’Imam Ali) et qui fait partie aussi des actes de piété à accomplir le jour de vendredi. A la fin de cette prière lis 100 fois le tasbîh suivant rapporté du Prophète (P) :
سُبْحانَ الَّذى فِى السَّمآءِ عَرْشُهُ،
Gloire à Allah dont le Trône se trouve au ciel Subhân-l-lathî fî-s-samâ’i ‘archahu
سُبْحانَ الَّذى فِى الاَْرْضِ حُكْمُهُ،
Gloire à Allah dont le gouvernement est sur terre Subhân-l-lathî fî-l-bahri sabîlahu
سُبْحانَ الَّذى فِى الْقُبوُرِ قَضآؤُهُ،
Gloire à Allah dont la Décision est dans la tombe Subhân-l-lathî fî-l-qubûri qadhâ’uhu
سُبْحانَ الَّذى فِى الْبَحْرِ سَبيلُهُ،
Gloire à Allah dont la voie est dans la mer Subhân-l-lathî fî-l-bahri sabîluhu
سُبْحانَ الَّذى فِى النّارِ سُلْطانُهُ،
Gloire à Allah dont le pouvoir s’applique sur le feu Subhân-l-lathî fî-n-nârî sultânuhu
سُبْحانَ الَّذى فِى الْجَنَّةِ رَحْمَتُهُ،
Gloire à Allah dont la Miséricorde est dans le Paradis Subhân-l-lathî fî-l-jannati rahmatuhu
سُبْحانَ الَّذى فِى الْقِيامَةِ عَدْلُهُ،
Gloire à Allah dont la Justice s’applique le Jour de la Résurrection Subhân-l-lathî fî-l-qiyâmati ‘adluhu
سُبْحانَ الَّذى رَفَعَ السَّمآءِ،
Gloire à Allah qui a surélevé le ciel Subhân-l-lathî rafa‘a-s-samâ’a
سُبْحانَ الَّذى بَسَطَ الاَرْضَ،
Gloire à Allah qui a aplati la terre Subhân-l-lathî basata-l-ardha
سُبْحانَ الَّذى لا مَلْجَاَ وَلا مَنْجا مِنْهُ اِلاّ اِلَيْهِ
Gloire à Allah dont on ne peut ni se cacher ni s’échapper qu’auprès de Lui-Même ! Subhân-l-lathî lâ malja’a wa lâ manjâ minhu illâ ilayhi Puis lis la sourate al-Ikhlâç, Äyat al-Kursî et le çalawât cent fois.
çalawât : dire : Allâhumma çalli ‘alâ Muhammad-in wa âli Muhammad-in (Mon Dieu, prie sur Muhammad et sur les membres de sa Famille)
اللهم صَلِّ عَلى مُحَمَّد وَآلِ مُحَمَّد
Ensuite on dit 10 fois : – Lâ ilâha illâllâh-u, wahdahu lâ charîka lah-u, lahu-l-mulk-u wa lahu-l-hamd-u, yuhiyî wa yumît-u wa-huwa hayyun lâ yamût-u, bi-yadihi-l-khayru wa-huwa ‘alâ kulli chay’in qadîr-u
لا اِلـهَ اِلاَّ اللهُ وَحْدَهُ لا شَريكَ لَهُ لَهُ الْمُلْكُ وَلَهُ الْحَمْدُ يُحْيى وَيُميتُ وَيُميتُ وَيُحْيى وَهُوَ حَىٌّ لا يَموُتُ بِيَدِهِ الْخَيْرُ وَهُوَ عَلى كُلِّ شَىْء قَديرٌ
– Astagh-fir-ullâh-al-lathî lâ ilâha illâ huwa-l-hayy-ul-qayyûm-u wa atûbu ilayhi (10 fois)
اَسْتَغْفِرُ اللهَ الَّذى لا اِلـهَ اِلاّ هُوَ الْحَىُّ الْقَيُّومُ وَاَتوُبُ اِلَيْهِ
– Yâ Rahmânu يا رَحْمنُ (Ô Tout-Miséricordieux) (10 fois) – Yâ Rahîmu يا رَحيمُ (Ô Très-Miséricordieux) (10 fois) – Yâ badî‘-us-samâwâti wa-l-ardhi, yâ thâ-l-jalâli wa-l-ikrâmi (10 fois)
يا بَديعُ السَّماواتِ وَالاْرْضِ يا ذَا الْجَلالِ وَالاِكْرامِ
(Ô Créateur des ciels et de la terre ! Ô Plein de Majesté et de Noblesse !) -Yâ hayyu yâ qayyûmu
يا حَىُّ يا قَيُّومُ
(Ö Vivant! Ô Auto-Subsistant!) (10 fois) – Yâ hannânu ya mannânu
يا حَنّانُ يا مَنّانُ
(Ô Attendrissant! Ô Bienfaiteur!) (10 fois) – Yâ lâ ilâha illâ anta
يا لا اِلـهَ اِلاّ اَنْتَ
(Ô Toi, celui en dehors de qui il n’y a de Dieu que Toi!) (10 fois) – Ämîn
Notes:
1-Shurrâb, Al-Ma‘âlim al-Athîr fî as-Sunna wa as-Sîra
2-Muhammad ibn Ali al-Baruwsawîyy, Awdah al-Masâlik ilâ Ma‘rifat al-Buldân wa al-Mamâlik, p 468 ; Ja‘farîyyân, thâr Islâmî Makki wa Madîni, p 131
3-Al-Kurdîyy al-Makkîyy, At-Târîkh al-Qawîm, vol 1, p 492
4-Cheikh as-Sadûq, Man lâ Yahduruh al-Faqîh, vol 2, p 464 ; Al-Harawîyy, Al-Ishârât ilâ Ma‘rifat az-Zîyârât, p 74
5-Ja‘farîyyân, thâr Islâmî Makki wa Madîni, p 129 – 130 ; Ibn al-Faqîh, Al-Buldân, p 78 ; Muhammad ibn Ali al-Baruwsawîyy, Awdah al-Masâlik ilâ Ma‘rifat al-Buldân wa al-Mamâlik, p 468 ; Cheikh as-Sadûq, Man lâ Yahduruh al-Faqîh, vol 2, p 463
‘6-Allâma Tabâtabâ’î, Al-Mîzân, vol 1, p 288 – 289, 294
7-Al-Istibsâr fî ‘Ajâ’ib al-Amsâr, p 35
8-Râghib Isphahânî, Al-Mufradât, p 560
9-Mustafawî, At-Tahqîq li Kalimât Qur’ân
10-Sabrî Bâshâ, Mawsû‘a Mir’ât al-Haramayn ash-Sharîfayn, vol 2, p 901
11-Mûsawî Shâhrûdî, Jâmi‘ al-Fatâwâ Manâsik Hajj, p 173 – 174
12-Allâma Tabâtabâ’î, Al-Mîzân, vol 2, p 80
13-Abd al-Jabbâr, Al-Musnad al-Mawdû‘î al-Jâmi‘ li al-Kutub al-‘Ashra, vol 6, p 369 – 370
14-An-Nûrî, Mustadrak al-Wasâ’il, vol 8, p 36
15-le jour où la terre s’étendit
16-Cheikh as-Sadûq, Man lâ Yahduruh al-Faqîh, vol 2, p 241
17-Cheikh as-Sadûq, Man lâ Yahduruhû al-Faqîh, v 2 p 542 – 543
18-As-Sahîfa as-Sajjâdîyya, p 210
19-Kulaynî, Al-Kâfî, v 4 p 146, 541
20-Cheikh as-Sadûq, Man lâ Yahduruhû al-Faqîh, v 2 p 211
21-Cheikh as-Sadûq, Man lâ Yahduruhû al-Faqîh, v 2 p 211
22-Mousavi Shahroudi, Jâmi’ al-Fatâwâ, p 173 – 174
23-Mughnîya, Al-Fiqh ‘ala al-Madhâhib al-Khamsa, v 1 p 278